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La Semaine nationale de lutte contre la corruption : Une mobilisation exemplaire pour un avenir plus intègre

Le 9 décembre 2024, le Centre international de conférences de Bamako a accueilli le lancement de la Semaine nationale de lutte contre la corruption, un événement qui symbolise la volonté de la nation malienne de se tourner vers la transparence et l’honnêteté. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où la corruption continue de miner les fondements de l’État et de freiner le développement socio-économique.

 

Bamada.net-Sous le thème évocateur « S’unir avec la jeunesse contre la corruption – former l’intégrité de demain », le lancement de la semaine a été marqué par un discours fort de Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. S’adressant à un auditoire composé de magistrats, de représentants de la société civile, de jeunes leaders et de partenaires internationaux, il a mis en exergue la nécessité d’une approche holistique pour lutter contre ce fléau.

Un message fort pour la jeunesse : L’intégrité, clé du changement

M. Kassogué a souligné que les jeunes sont à la fois les victimes et les moteurs potentiels de la lutte contre la corruption. « Les jeunes doivent être des acteurs de changement et non des complices de la corruption », a-t-il affirmé. Pour ce faire, il a proposé de renforcer les programmes d’éducation à l’intégrité dans les écoles et de créer des plateformes d’échange où les jeunes peuvent partager des idées et proposer des solutions novatrices.

 

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L’accent a été mis sur l’éducation comme base de la prévention. Le ministre a rappelé que, selon une étude récente, près de 60% des jeunes interrogés avaient déjà été confrontés à des pratiques de corruption dans leur parcours académique ou professionnel. « Il est de notre responsabilité d’offrir des alternatives à ces jeunes, de leur montrer que l’honnêteté est non seulement possible, mais souhaitable », a-t-il insisté.

Des actions concrètes et une législation adaptée

Le ministre de la Justice a également abordé les réformes législatives entreprises pour renforcer la lutte contre la corruption. L’adoption des nouveaux textes juridiques, y compris la révision du Code pénal et du Code de procédure pénale, a été mentionnée comme une avancée majeure. Ces réformes visent à simplifier et à accélérer les procédures judiciaires tout en introduisant des peines plus sévères pour les actes de corruption.

Le ministre a insisté sur l’importance de la mise en œuvre efficace de ces lois. Il a déclaré que des audits de contrôle et des formations ciblées seraient organisés pour les agents publics afin de garantir l’application des nouvelles normes. « La loi seule ne suffit pas ; elle doit être suivie d’une volonté politique et d’une application rigoureuse », a-t-il souligné.

L’impact des récentes initiatives judiciaires

Des résultats concrets ont été évoqués pour illustrer les avancées de la lutte. Des condamnations marquantes ont été notées, dont des peines de restitution ayant permis le retour de fonds publics dans les caisses de l’État. « Chaque affaire jugée est un pas vers un système plus transparent », a ajouté M. Kassogué. Les mécanismes de réparation, tels que les remboursements de sommes détournées, ont été applaudis comme des éléments dissuasifs et réparateurs.

Une semaine d’activités pour sensibiliser et éduquer

La Semaine nationale de lutte contre la corruption ne se limite pas aux discours. Un programme riche et diversifié, incluant des ateliers, des conférences et des séances de sensibilisation dans les écoles et les universités, a été prévu pour toucher le plus grand nombre. « Nous devons agir sur plusieurs fronts », a précisé Dr Boubacar Sidiki Diarrah, secrétaire général du ministère de la Justice, en charge de la coordination des activités.

Un appel à l’engagement collectif

La lutte contre la corruption est un défi qui nécessite la mobilisation de tous : l’État, la société civile, les jeunes et les partenaires internationaux. M. Kassogué a conclu son discours par un appel à l’unité et à la vigilance. « Si nous unissons nos efforts, nous pouvons changer la donne. Ce n’est pas qu’une question de législation ou d’éducation, mais de changement de mentalité. »

 

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Cette semaine représente bien plus qu’une campagne de sensibilisation. Elle incarne l’espoir d’une société où la confiance entre citoyens et institutions est restaurée. Le Mali, par l’engagement de tous ses acteurs, peut s’engager sur la voie de l’intégrité et de la prospérité.

 

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Moussa Keita

 

Source: Bamada.net

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