Dans une vidéo de 4 mn sur les réseaux sociaux, Moussa Mara, l’ex Premier ministre, non moins ex président du parti YELEMA révèle les vraies raisons qui sont à la base de la crise sécuritaire au Nord du pays depuis des années. Il estime que tout ce qui a été dit concernant la France, à savoir l’interdiction de mener des opérations militaires sur notre sol, et le maintien du FCFA, est faux.
En effet, Selon Moussa Mara, contrairement à ce que beaucoup pensent, la France n’a jamais imposé à l’Etat Malien d’intervenir sur une aucune partie de son territoire. Pour Moussa Mara les seuls fautifs dans cette affaire, ne sont que les autorités qui se sont succédées à la tête du pays.
« La France n’a jamais empêché le Mali de faire la guerre sur aucune partie de son territoire. La France ne nous a jamais empêchés d’acheter les chars, les avions ou autres armements de guerre. Je le dis et je le répète. S’il y a une personne qui détient la preuve du contraire qu’il me l’apporte. Je dis, ce ne sont que des mensonges. » A laissé entendre l’ancien Premier ministre. A ses dires, ce sont les dirigeants maliens eux-même qui font la commande des engins militaires de mauvaise qualité pour ensuite crier sur tous les toits, qu’on a des avions cloués au sol. Pour lui, il est temps que les maliens choisissent les meilleures personnes qui peuvent juger les personnes qui étaient aux affaires à l’époque. « Il y a des preuves, on a des noms! Moi-même étant Premier ministre j’ai vu beaucoup de dossiers. » Déclare l’ex président de YELEMA. Sur la question du FCFA, Moussa Mara dira que nos dirigeants défendent mieux cette monnaie plus que les présidents Français. « La France a été on ne peut plus clair à propos de notre souveraineté. Il faut qu’on s’assume et avec une volonté commune en créant notre propre monnaie. Avant ça il faut que les avantages et inconvénients soient connus pour éviter toutes autres frustrations de certains maliens. Alors en cas de partenariat, nous allons exiger ce qui nous arrange. » A martelé l’ancien Premier ministre Moussa Mara.
Ben Chérif
Source: L’Enquêteur