Le président PI Dioncounda Traoré, (photo archives)
La promotion du capitaine Amadou Sanogo au grade de Général de corps par une volonté d’aller vers la réconciliation, a déclaré à Ouagadougou vendredi, en marge de sa visite au Burkina Faso, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré.
A la question d’un journaliste de savoir si la promotion de celui (ex capitaine Sanogo) qui aurait contribué à l’enlisement de la crise au Mali n’est pas une prime à l’impunité, Dioncounda Traoré a répondu : « Je pense plutôt le contraire », ajoutant qu’il ne faut pas chercher « à remuer le couteau dans la plaie ».
Pour lui, il faut oublier le passé et pardonner. « Nous sommes à un stade où il ne faut pas chercher à compliquer les choses, un stade où il faut pardonner et se lancer résolument vers l’avant », a-t-il soutenu.
Le président intérimaire estime également que ce pardon est nécessaire à la réconciliation.
« Quand on n’est pas capable de pardonner, on n’est pas capable d’aller vers la paix », a indiqué Dioncounda Traoré.
Du reste, il trouve que le désormais ex-capitaine Amadou Sanogo a des droits et des devoirs comme tout Malien.
Le président par intérim du Mai explique qu’il devrait « régler certaines questions définitivement » avant l’arrivée aux affaires du nouveau président.
Le Président Dioncounda a effectué la visite au Burkina Faso pour remercier le Président du Faso, Blaise Compaoré a qui une distinction a été remise pour ses efforts dans la résolution de la crise malienne, en tant que médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
ALK/of/APA