M. N’Diaye, chef de division Afrique au FMI a indiqué que l’Afrique subsaharienne a beaucoup progressé en trente ans mais il reste énormément de choses à faire pour qu’elle émerge.
« Il y a eu pas mal d’avancées: le taux de pauvreté a baissé énormément en Afrique subsaharienne. On est parti de 60 % dans les années 1990 à 40 % aujourd’hui. C’est très élevé mais c’est un progrès. Le taux de mortalité infantile a baissé. Les conditions de vie sont meilleures qu’il y a 20 ans. Ce sont des réalisations qui doivent être reconnues et applaudies » a indiqué Papa N’Diaye.
Il a estimé que les gouvernements de l’Afrique subsaharienne devraient s’atteler pour que la croissance soit plus inclusive.
Pour l’économiste, le grand marché unique africain, la Zone de libre-échange continentale (Zlec), officiellement lancée en juillet à Niamey, va créer des possibilités même si la tâche à accomplir est immense pour réduire les barrières douanières et les barrières non tarifaires qui freinent les échanges.
L’Afrique subsaharienne a un grand avenir selon N’Diaye.
afriquepanorama