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La nouvelle stratégie palestinienne embarasse les Etats-Unis

Ces derniers jours, la diplomatie de Barack Obama a critiqué successivement les initiatives palestiniennes et israéliennes, sans pouvoir influer sur le cours des événements. Les Etats-Unis s’opposent à la dernière mesure pris par Israël contre les Palestiniens. Le gouvernement Netanyahou a décidé de geler plus de 100 millions d’euros de taxes qui reviennent à l’Autorité palestinienne. Washington critique, mais semble ne plus avoir beaucoup de prise sur les événements du Proche-Orient.

La seule action concrète que les Etats-Unis ont prise, c’est le vote au Conseil de sécurité des Nations unies contre la résolution palestinienne prévoyant la fin de l’occupation israélienne de la Palestine. La résolution a été rejetée. Suite à cet échec, l’Autorité palestinienne a mis à exécution une menace ancienne, la demande d’adhésion à la Cour pénale internationale.

Washington a critiqué les “initiatives unilatérales” des Palestiniens au Conseil de sécurité et à la CPI. Les États-Unis préconisent, encore et toujours, des négociations devant aboutir à un accord de paix. Ces négociations se sont prolongées durant plus de 20 ans et n’ont pas abouti. La dernière initiative du secrétaire d’État John Kerry s’est fracassée en avril, après neuf mois de dialogue infructueux. L’Autorité palestinienne tourne à présent la page de ce processus de paix stérile. Elle veut obtenir la fin de l’occupation israélienne par d’autres moyens pacifiques que la négociation bilatérale, en faisant appel aux institutions internationales.

Positions contradictoires

L’administration Obama semble déstabilisée par cette nouvelle donne, et ne pas très bien savoir comment y réagir. Certaines prises de position sont contradictoires. Washington critique d’une part la décision israélienne de confisquer les taxes palestiniennes et, dans le même temps, menace lui-même le gouvernement palestinien de sanctions financières en riposte à son adhésion à la CPI.

On peut s’étonner également de voir un Etat se faire sanctionner parce qu’il adhère à une instance judiciaire internationale. Le chercheur Karim Emile Bitar souligne le double langage des Etats-Unis qui se posent en défenseurs des droits de l’homme à travers le monde, mais condamnent ceux qui veulent obtenir justice.

Au lendemain de la signature palestinienne du statut de Rome, les Etats-Unis avaient dit“s’opposer avec force aux actions des deux camps qui sapent la confiance et jettent un doute sur leurs engagements à une paix négociée”. Une position qui semble mettre sur le même pied l’adhésion à la Cour pénale internationale et l’extension de la colonisation du territoire palestinien.

Devant l’absence de solution, le cycle d’initiatives palestiniennes et de sanctions israéliennes va se poursuivre. Les responsables politiques israéliens, en campagne électorale, promettent une riposte encore plus dure et plus globale contre les Palestiniens.

Source: rtbf.be

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