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LA MEDIATION DE SEYDOU SOW A PAYE

Contrairement à ce que nous avons dit dans notre édition de mercredi, à savoir que LC. BA, ASKO, ASBS et Africa Foot ont dû payer la somme de 250.000F cfa pour permettre à la ligue d’organiser le carré d’as, les quatre clubs n’ont fait aucune contribution financière pour l’organisation de la compétition. En fait, c’est la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) qui a mis la main à la poche en signant un chèque de 2.700.000F cfa.

 

siege femafoot
Cette somme précise, un responsable de la ligue, correspondant à une partie des arriérés que la FEMAFOOT doit à l’instance dirigeante du football du District. Selon notre interlocuteur, le montant total des arriérés que la fédération doit à la ligue s’élève à environ 8 millions de F cfa. C’est suite à la médiation du vice-président de la ligue du District, Dr Seydou Sow, que la FEMAFOOT a décidé de s’acquitter d’une partie de sa dette et verser la somme de 2.700.000F cfa à son «créancier».
Quelques jours auparavant, la ligue avait décidé de déprogrammer le carré d’as en invoquant des raisons financières et en réaction à ce report, la FEMAFOOT avait brandi la menace d’organiser elle-même la compétition. On s’acheminait donc vers une énième crise entre la fédération et la ligue mais la démarche initiée par Dr Seydou Sow a permis de débloquer la situation en 72h.
La Fédération malienne de football a accepté de signer un chèque de 2.700.000F cfa qui sera remis à mains propres par Seydou Sow lui-même et dès le lendemain, la ligue a communiqué le programme des trois journées du carré d’as. Quand les hommes acceptent de dialoguer, c’est facile de trouver des solutions et l’exemple de Seydou Sow en est une parfaite illustration. Avec le dialogue, on peut résoudre tous les problèmes et ce, quelle que soit leur gravité.
Malheureusement, depuis l’assemblée générale de la FEMAFOOT le 10 janvier dernier et l’éclatement de la crise en janvier entre l’actuel bureau fédéral et certains clubs et ligues, le dialogue est le vocabulaire le moins utilisé dans la planète foot du Mali et personne ne sait comment et quand se terminera la crise.
Mais quelle que soit la suite des événements, le dialogue est inévitable et les deux parties finiront un jour par s’asseoir autour d’une même table pour discuter. C’est la seule certitude qu’on peut avoir dans cette crise qui déchire notre football depuis plusieurs mois et qui a déjà des dégâts énormes.

S. B. TOUNKARA

source : L’Essor

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