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La junte en quête de protection avec le futur président de la République malienne

Le président par intérim Diouncounda Traoré (c) et le capitaine Amadou Haya Sanogo (g) au camp militaire de Kati, le 9/4/2012. Reuters

Depuis la visite, la semaine dernière, du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le doute sur le respect du calendrier électoral se dissipe. Le gouvernement malien rassure, et les partis politiques se préparent activement. Les candidats déjà déclarés tels Soumaïla Cissé de l’URD, Modibo Sidibé du parti Fare, Mountaga Tall du Cnid-FYT, Housseyni Amion Guindo de la Codem, Ibrahim Boubacar Kéita du RPM…semblent déjà engagés dans la reconquête des suffrages des électeurs. L’Adéma/PASJ dont le candidat devra être connu aujourd’hui ne devra pas lui aussi attendre pour entrer de plein fouet dans la danse. 

Selon certaines sources, ces hommes politiques ne sont plus vus, dans le QG des putschistes, du même œil qu’à la veille du coup de force du 22 mars 2013.  Sur l’autre colline du pouvoir, (Kati) on se positionnerait déjà. Selon certaines sources, on fait les yeux doux à tous les candidats présidentiables histoire d’avoir des assurances sur les arrières. L’enjeu de la démarche est important d’autant plus que tous les auteurs du putsch manqué ne sont pas encore casés. Et l’on espère placer les autres avec le nouveau président.
Un jeu qui n’est pas gagné d’avance quand on sait que la présence de forces étrangères sur le sol malien change totalement la donne. Désormais les anciens putschistes ne constituent plus d’éventuels perturbateurs pour le bon déroulement des élections sur la tenue desquelles en juillet 2013, François Hollande s’est déclaré « intraitable ».
Ben Dao

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