La fièvre hémorragique de Crimée-Congo a fait sept morts dans le village de Kera dans le district sanitaire de Mopti (centre du Mali), indique ce mercredi un communiqué des autorités de cette région.
“Sur 14 cas confirmés, on enregistre sept décès”, précise le communiqué en assurant que “toutes les dispositions sont prises” pour éviter la propagation de cette épidémie. Plusieurs personnes suspectées d’être contaminées ont été mises en quarantaine.
“Le premier février, on a reçu neuf cas de maladie à fièvre hémorragique, qui ont quitté le village de Kera. Et après des analyses sur les prélèvements, il s’est avéré que c’est la fièvre hémorragique de Crimée-Congo”, a expliqué le directeur régional de la Santé de Mopti, Dr. Aguissa Maïga, cité par le communiqué.
Les autorités sanitaires ont invité les populations à adopter certaines mesures afin de prévenir une propagation de la maladie. Il s’agit d’isoler toute personne développant les symptômes de la maladie et d’informer rapidement les services de santé.
Elles ont également recommandé aux populations de désinfecter régulièrement les mains.
Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) provoque des flambées de fièvre hémorragique sévère avec un taux de létalité pouvant atteindre 40%.
Ce virus se transmet principalement à l’être humain à partir des tiques et des animaux d’élevage. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés.
Pour le moment, il n’existe pas de vaccin, ni pour l’homme ni pour l’animal contre cette maladie. F