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La famille d’Adama Traoré a été reçue par le président malien

Le président a tenu à exprimer “toute la considération qu’il accorde aux Maliens”. Bamako avait pourtant indiqué que Traoré n’avait pas la nationalité malienne.

Adama Traore mort france diaspora

La famille d’Adama Traoré avait réclamé une intervention de Bamako à la suite de la mort de ce Français d’origine malienne dans des circonstances obscures dans un commissariat. Elle a été reçue ce vendredi par le président Keïta en personne. Cette audience intervient alors qu’un communiqué du gouvernement mercredi avait affirmé qu’« aucun document officiel n’atteste » de la nationalité malienne d’Adama Traoré, suscitant une polémique au sein de la nombreuse diaspora malienne.

La mère, la soeur et l’oncle du jeune homme ont été reçus vendredi après-midi par le président Keïta, qui a « rappelé toute l’importance et la considération qu’il accorde aux Maliens tant de l’intérieur que de l’extérieur », selon un communiqué parvenu à l’Agence France-Presse.

Lors de cette audience en présence de plusieurs ministres, le chef de l’État « a présenté en son nom et au nom du peuple malien les condoléances les plus attristées à la famille et à toute la diaspora malienne », selon le texte signé par un porte-parole de la présidence.

Enterré au Mali

Adama Traoré, 24 ans, originaire de Beaumont-sur-Oise, une commune populaire du nord de Paris, a été interpellé au cours d’une opération qui visait un de ses frères et est décédé peu après. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues. Sa mort, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences à Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Sa famille a déposé en France deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après son arrestation.

Transporté au Mali, le corps d’Adama Traoré a été enterré le 7 août dans la périphérie de Bamako, en présence de plusieurs proches. Le gouvernement malien avait affirmé mercredi que, depuis son décès, « sa famille a constamment bénéficié de l’assistance sociale, financière et matérielle des autorités maliennes à travers » leur ambassade à Paris.

Le personnel de l’ambassade « est resté en contact permanent » avec la famille « et l’a assistée jusqu’au transport du corps (au) Mali, tout en sachant qu’il n’existe aucune base juridique donnant la nationalité malienne au défunt », selon le communiqué gouvernemental.

 Publié le 12/08/2016 à 23:18 | Le Point.fr

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