La dernière ligne droite vient d’être prise pour aller aux urnes le dimanche 24 novembre prochain au compte des législatives 2013.
C’est grâce à l’appui financier du Projet d’appui au processus électoral au Mali (PAPEM) que la Délégation générale aux élections (DGE) vient d’effectuer les opérations spéciales de transfert, les impressions des documents électoraux et d’autres tâches afférentes dans la perspective des élections législatives du 24 novembre et 15 décembre 2013.
Selon les responsables du PAPEM, plus de 26 milliards de nos francs ont été déjà injectés pour financer le processus électoral (prise en charge des opérations de transfert, formation des agents électoraux, etc). Cet appui a permis notamment à la DGE, après l’élection présidentielle, d’accélérer les opérations spéciales de transfert. La période du 15 au 30 octobre, soit 15 jours, a été consacrée à ces opérations. Elles consistent aux électeurs réfugiés et déplacés qui ont regagné leur lieu de résidence habituelle de se faire inscrire sur les listes électorales de ces circonscriptions. Les Maliens en général (qui ont changé de domicile) ou changé de résidence, notamment ceux de la diaspora ont aussi bénéficié de ces opérations de transfert.
Selon les agents de la DGE, 400 techniciens ont été déployés sur le terrain pour faire ce travail sous la supervision des commissions administratives de révision des listes électorales.
Plus de 150 000 électeurs ont ainsi été transférés. Ces transferts ont eu de légers impacts sur les bureaux de vote dont la validation de la configuration a été faite par les préfets, réunis par la DGE à Bamako du 5 au 10 novembre derniers.
En outre, les impressions des documents électoraux (liste électorale, extraits de liste par bureau de vote et les listes d’émargement) ont déjà commencé au bureau de la DGE chargé du fichier électoral sis à l’ACI 2000. A notre passage sur les lieux hier, les agents s’activaient pour le conditionnement de ces documents afin de les acheminer vers les différentes circonscriptions électorales.
« Aujourd’hui même, les documents électoraux des régions de Tombouctou, Gao, Kidal et Mopti vont commencer à être acheminés par les soins de la MINUSMA « , a indiqué un responsable de la DGE.
Il a expliqué que conformément à la loi électorale les listes électorales doivent être affichées une semaine avant le scrutin. C’est dans ce sens que la DGE met tout en œuvre pour être dans le temps. « Le 17 novembre prochain, toutes les listes doivent être affichées« , a-t-il ajouté.
Il a aussi précisé que la DGE met tout en œuvre pour permettre aux électeurs de connaître leurs bureaux de vote. Un site est disponible dans ce sens : www.dge2013.ml. Le système de la recherche du bureau de vote par SMS est aussi maintenu. Sans oublier que le jour du scrutin, une équipe d’orientation sera déployée pour faciliter la tâche aux électeurs.
Oumar Diarra, Mme Haïdara Cissé Dagnoko et Sidi Mohamed Dembélé choisis pour porter les couleurs de l’UM-RDA en CVI
A l’instar de plusieurs partis, la section du rassemblement démocratique africain (UM-RDA faso jigi) de la commune VI a procédé le samedi 9 novembre dernier au lancement de sa campagne pour les législatives du 24 novembre prochain. La cérémonie qui a eu lieu au siège de la section de la commune a enregistré la présence du ministre de la fonction publique non moins président national de l’UM-RDA, Moussa Bocar Diarra.
Ils sont trois candidats à porter les couleurs du parti du tracteur aux prochaines élections législatives en commune VI. Il s’agit notamment de Oumar Mamadou Diarra, président de la section UM-RDA de la CVI, Mme Haïdara Cissé Dagnoko et Sidi Mohamed Dembélé. « Retournons à nos valeurs anciennes, le travail, l’égalité des chances ». Tels sont entre autres les slogans que la section entend utiliser pour battre campagne. Selon le directeur de campagne, M. Sissoko, l’UM-RDA est un parti qui se bat pour le patriotisme, le sens de la responsabilité et le respect de la chose publique. D’où le choix des trois hommes qui ont des qualités comme l’esprit de patriotisme et de solidarité. « Tout ce qui nous touche, les touche, tout ce qui nous frappe, les frappe« , a-t-il déclaré.
Créé en 1946 sous l’appellation de US-RDA avec comme pères fondateurs Mamadou Konaté et Modibo Kéita du Mali, Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire, et d’autres leaders, le parti pour le rassemblement démocratique africain est implanté un peu partout en Afrique francophone. Aux dires du président de la section, porte-parole des candidats, Oumar Mamadou Diarra, c’est un parti qui a beaucoup contribué à l’accession du pays à l’indépendance dans les années 1960. A le croire, sous Modibo Kéita, le premier président, le Mali s’est beaucoup développé. Durant son règne qui s’est étendu du 22 septembre 1960 au 19 novembre 1968, il a posé plusieurs actes au nombre desquels nous pouvons citer l’ouverture de plus de 60 usines. Aussi, durant cette période, le chômage généralisé qui est devenu un fléau qui mine la société maintenant, n’existait pas. En ce temps, la préservation de l’intérêt public primait sur l’individualisme.
Dans son allocution, le ministre de la fonction publique par ailleurs, président national de l’UM-RDA, Moussa Bocar Diarra dira que le parti du tracteur est un parti qui ne se trompe pas dans ses choix. « Nous avons choisi de soutenir IBK à la présidentielle alors qu’il n’était même pas le plus privilégié. Nous sommes persuadés de ne pas nous tromper avec le choix de ces trois hommes comme candidats sauf si la population se trompe« , a-t-il ajouté. Selon le ministre Diarra, tout le monde aime le changement, mais personne ne veut changer. « Vous avez demandé le changement, mais le changement ne peut se faire sans vous-mêmes « , a-t-il poursuivi. Pour obtenir ce changement auquel aspirent les Maliens, il a invité la population de la CVI à sortir massivement pour voter la liste UM-RDA aux prochaines législatives. Afin d’avoir la majorité à l’assemblée nationale et la consolider pour mieux accompagner le président IBK dans ses actions.
L’UM-RDA, faut-il le rappeler, fait partie des formations politiques qui ont accompagné IBK pour son élection à la présidence de la République.
Source: L’Indépendant