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La croissance en Afrique subsaharienne pour 2018 a été réduite à 2,7%

La croissance en Afrique subsaharienne pour 2018 a été réduite à 2,7% contre une prévision de 3,1% par la Banque mondiale, principalement en raison de la lente expansion du Nigeria, de l’Angola et de l’Afrique du Sud

La banque a indiqué dans sa 18e édition du rapport Africa’s Pulse publié le mercredi 3 octobre 2018.

Le rapport indique que «la reprise économique en Afrique subsaharienne devrait se poursuivre, mais à un rythme plus progressif. La croissance dans la région devrait passer de 2,7% en 2018 à 3,3% en 2019, pour atteindre une moyenne de 3,6% en 2020-2021. ”

Elle a attribué cette réduction à l’expansion lente des trois plus grandes économies de la région, le Nigéria, l’Angola et l’Afrique du Sud.

La Banque mondiale a déclaré que le Nigéria et l’Angola connaissaient actuellement une baisse de leur production de pétrole, tandis que la faible croissance de la consommation des ménages, conjuguée à une contraction de l’agriculture, avait un effet négatif sur l’économie sud-africaine.

Des pays en Afrique subsaharienne ont connu une croissance régulière cette année,  tels que la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Rwanda, a indiqué la Banque mondiale

Albert Zuefack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, a déclaré que la dette publique continuait à augmenter dans plusieurs pays d’Afrique, exposant ces pays à de nouveaux risques.

Il a exhorté les décideurs politiques de la région à se doter des moyens nécessaires pour gérer les nouveaux risques découlant de changements dans la composition des flux de capitaux et de la dette.

En juin 2018, la Banque mondiale prévoyait que la croissance en Afrique subsaharienne atteindrait 3,1% en 2018 et 3,5% en 2019, après 2,6% en 2017.

La banque avait fondé son rapport sur l’accélération de l’activité manufacturière et le renouvellement des engagements du gouvernement en matière de réformes macroéconomiques et de gouvernance en Angola, en Afrique du Sud et au Zimbabwe.

Elle a toutefois précisé que les risques demeuraient orientés à la baisse, car un resserrement plus rapide que prévu de la politique monétaire dans les économies avancées pourrait freiner l’appétit des investisseurs pour les actifs présentant un risque plus élevé sur les marchés frontières.

 

Source: intellivoire

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