« La voix autorisée de SE William Ruto, Président de la République du Kenya, a annoncé la mise en place à Nairobi, de la Commission africaine pour le cinéma et l’audiovisuel. Les Cinéastes du Continent et de la Diaspora, et leur organisation la FEPACI, s’en réjouissent et félicitent le pays de Jomo Kenyatta pour son nouveau pari panafricain », a écrit Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes dans un communiqué. Lisez l’intégralité du document !
Cette Commission est aussi le fruit de près de 20 ans de leurs luttes pour que “l’image “, clé de la Renaissance Africaine, soit au centre des préoccupations de l’Union Africaine.
Aussi, la FEPACI, à la base de la création des grands festivals de cinéma comme les JCC à Tunis, le FESPACO à Ouagadougou, de la Cinémathèque africaine à Ouagadougou, a pris l’initiative de la création de cette commission en 2002. Son secrétaire général d’alors, Jacques Behanzin, un Béninois, fit déposer le dossier à Addis-Abeba auprès de l’OUA par SE Mathieu Kérékou, Président de la République du Benin.
Le Conseil Exécutif du Sommet des Chefs d’état de Maputo en 2003, prit la décision de sa création.
Après tant d’années de tentatives infructueuses, il a fallu attendre 2015 et 2016 pour voir la FEPACI, exécuter et financer sous la direction de son Conseil Exécutif et de son Secrétariat basé à Nairobi, un programme qui a abouti à cette création.
Le gouvernement du Kenya y a fortement contribué de deux belles manières :
une subvention annuelle d’un million de dollars US à la FEPACI, de 2014 à 2017, a permis à celle-ci d’ouvrir un Secrétariat à Nairobi pour exécuter son programme défini par le Congrès de Johannesburg de 2013. Ce Secrétariat a été animé par deux des quatre Cinéastes Kenyans qui ont œuvré à rendre effective la subvention en compagnie du Secrétaire Général de la FEPACI. A ces 2 employés au Secrétariat Mme Jane Munene Murago et Maurice Muyimi, il faut ajouter un consultant l’honorable Muriithi Murathi, introduit par Mme Jane Munene.
- Un accompagnement politique et diplomatique du Ministère des Affaires Étrangères qui a joué un rôle de premier plan pour faciliter l’adhésion à notre programme, de la lourde administration de I’UA qui ignorait que la décision sur la Commission avait un caractère exécutoire. Cette contribution énorme du Kenya a permis de 2015 à 2017, l’organisation d’ateliers, de réunions à Nairobi, et la tenue de la Session des Ministres des sports, de la jeunesse et de la culture à Addis-Abeba, avec la prise en charge totale par la FEPACI, des délégués de l’UA, des pays de I’UA, des organisations culturelles comme le FESPACO et le MASA. L’UA avait déclaré ne pas avoir de budget à consacrer à cette opération.
La FEPACI et son Secrétariat à Nairobi ont réalisé un excellent travail à l’honneur du Secrétariat et des responsables Mme Jane Munene Murago, Maurice Muyimi et du Consultant. Mais ce travail fut entaché de très grosses malversations financières, de conflits d’intérêts de la part de Mme Jane Munene et du consultant l’Honorable Muriithi Maruthi et leurs organisations respectives CPT et ECOCAPP.
Un exemple entre autres: CPT de Mme Jane Munene a fait un festival AASF en Octobre 2016 qui a coûté près de deux cent mille dollars US sur les fonds de la subvention accordée à la FEPACI. ECOCAPP a bénéficié de contrats conclus et signés illégalement par Mme Jane Munene, à l’insu de l’ordonnateur qui est le Secrétaire Général de la FEPACI, conformément à la subvention signée entre lui et le gouvernement Kenyan, et conformément aux Statuts de la FEPACI. Ces contrats sont en notre possession. En fait, un vrai plan d’escroquerie avait précédé la mise en place de la subvention. Il était inimaginable de croire qu’une dame d’un certain âge comme Mme Jane Munene et une personnalité, l’Honorable Muriithi Murathi pouvaient en arriver à détourner l’argent que leur pays engage dans une cause africaine. C’est une honte. Et ce n’est pas acceptable. Notre incompréhension est grande sur la lenteur de l’état kenyan à procéder à l’audit obligatoire de ces “fonds publics”, malgré nos écrits, malgré une délégation de la FEPACI en février 2019, à Nairobi où nous avons pu rencontrer le Ministère en charge de la Culture, mais aussi la Banque CBA -Commercial Bank of Africa, Upper hill, branch in Nairobi.
Nous y avions ouvert en 2014, 3 comptes : 7267340012/7267340028/7267340033.
Nous avons fait bloquer les comptes en 2018, mais la banque ne semblait pas disposée à coopérer avec nous, les propriétaires des comptes selon la loi. Énorme situation.
Et pour clore le tout, Mme Jane Munene et Angela Martins de l’UA décident de ne pas nous inviter depuis Septembre 2017. Ce sont d’autres Cinéastes non élus qui viennent à Nairobi. Elles ont peur que nous ne parlions. Elles veulent continuer à se présenter comme les seuls auteurs de la création de la Commission pour certainement voir Mme Jane Munene diriger la CAAC avec des malversations en perspective.
La FEPACI est contente de la localisation de la Commission à la KFC. J’avais rencontré en 2016, la direction de cette institution, pour leur expliquer le bien fondé de notre présence à Nairobi, et le souhait de notre organisation à collaborer avec KFC et les Cinéastes kenyans. Nous en avons été empêchés par Mme Jane Munene et ce serait une catastrophe de la nommer Directrice de cette belle et nouvelle institution. Elle ne sait pas rassembler, elle est manipulatrice, elle n’est pas une bonne gestionnaire. Nous, Cinéastes du continent et de la diaspora ne cesseront jamais de remercier le Kenya, son gouvernement pour l’acte panafricain ainsi posé en 2014 pour que: L’Afrique ait ses propres images, loin du regard des autres, de l’œil étranger avec ses préjugés et ses desseins. Il y va de sa Renaissance.
Vive la CAAC
Vive le Kenya
Vive l’Union Africaine
Le Secrétaire Général
Cheick Oumar Sissoko
Cinéaste