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La CNAS Faso Hèrè, le parti de l’ancien PM Soumana Sako, lors d’un point de presse hier : « Le soit disant dialogue national inclusif est un cheval de Troie pour faire entériner le projet démocraticide de révision constitutionnelle… »

Les responsables de la CNAS Faso Hèrè ont animé, hier mercredi 10 Juillet 2019 à leur siège, un point de presse. Objectif : expliquer pourquoi ils ne prendront pas part au dialogue national inclusif. Pour le parti dirigé par l’ancien Premier ministre Soumana Sako, le « dialogue national inclusif est un cheval de Troie pour faire entériner le projet démocraticide de révision constitutionnelle comme moyen devant faciliter la mise en œuvre de l’Accord d’Alger.»

Annonce comme un projet mort-né pour certains maliens, et un projet diviseur au lieu de rassembler,  le dialogue politique et social inclusif est entrain de faire couler beaucoup d’encre et de salive. La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire CNAS Faso Hèrè a fait savoir, hier, qu’elle ne participera pas à ce dialogue. Selon Soumana Tangara, le secrétaire politique du parti, le dialogue national inclusif annoncé n’a pour seule motivation et finalité que de chercher les voies et moyens d’une illusoire « légitimation » ex post de l’accord antinational d’Alger, lequel, faut-il le souligner, n’a fait l’objet d’aucune délibération ni, à plus forte raison, d’aucune approbation par d’aucune des institutions républicaines compétentes. « Il est une violation flagrante de la constitution du 12 janvier 1992 et organisant fondamentalement une confédération comme antichambre de la partition du Mali au profit de groupuscules armés à forts relents féodaux, esclavagistes, racistes dépourvus de toute représentativité ou légitimité et instrumentalisés par des puissances étrangères africaines et non africains »,  déplore-t-il. Le secrétaire politique du parti de l’ancien Premier ministre Sako a fait savoir que ce dialogue politique inclusif découle du soit disant accord politique pour la gouvernance signé entre le gouvernement et une frange minoritaire de partis politiques et d’associations et qu’il n’a aucune valeur juridique et ne saurait, en tout état de cause s’imposer à la constitution. Il a prévenu que la CNAS Faso hèrè n’est pas signataire et ne lui reconnais ni une légitimité populaire, ni utilité républicaine, avant d’ajouter qu’il est aussi un cheval de Troie pour faire entériner le projet démocraticide de « révision constitutionnelle » comme moyen devant faciliter la mise en œuvre de l’accord d’Alger et qu’en delà des prescriptions claires et sans ambigüité de l’article 118 que les promoteurs de la tentative de tripatouillage de la constitution du 12 janvier 1992 n’ont à ce jour pu concocter aucun argument valable pour justifier une quelconque révision de la constitution. « Le bureau politique national de la CNAS Faso Hèrè maintient que ce ne sont ni la constitution ni la démocratie qui ont « échoué » mais belle et bien des hommes et des femmes bien connus pour leur trahison des valeurs du 22 septembre 1960, du 20 Janvier 1961 et du 26 Mars 1991 », a-t-il déclaré.

Selon le secrétaire politique de la CNAS Faso Hèrè, le dialogue inclusif porte les germes de la scission du pays. Samuel Dembélé et Habibatou Diawara du bureau national des jeunes du parti de la clé ont, aussi,  dénoncé le projet du dialogue inclusif tout en dévoilant les propositions de la CNAS Faso Hèrè qui, avec ses partenaires regroupés au sein de l’ADPS, lancera bientôt le quatrième round du processus de table ronde des forces vives de la nation en vue d’une mise à jour du Manifeste de la nation qui selon eux sera une véritable charte pour une sortie réelle et durable de la crise actuelle.

Moussa Samba Diallo

SourceLerepublicainmali

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