Le communiqué de la CEDEAO publié mardi souligne que le gouvernement dissout le lundi par le président José Mario Vaz résulte d’une décision du sommet de l’organisation ouest africaine tenu le 29 juin 2019.
Ce sommet, précise la CEDEAO, avait constaté l’expiration du mandat fin juin du président José Mario Vaz, l’absence d’un gouvernement légitime et un risque inhérent à un vide constitutionnel. Par conséquent l’organisation sous-régionale ouest africaine dénonce le caractère illégal du décret présidentiel.
La CEDEAO dans son communiqué réitère tout son soutien à l’équipe du premier ministre limogé Aristide Gomez et engage ce dernier à poursuivre les préparatifs des élections présidentielles du 24 novembre prochain.
Elle fait remarquer qu’à trois semaines du scrutin, rien ne justifie l’arrêt du processus électoral qui risque de plonger encore plus le pays dans le chaos.
”Tous ceux qui de quelque manière que ce soit entraveront la poursuite harmonieuse du processus électoral, s’exposeront à des sanctions” avertit la CEDEAO.
Le gouvernement a été dissout par un décret du président José Mario Vaz, le 28 octobre 2019. Le président bissau-guinéen a justifié sa décision par la “grave crise politique” dans laquelle le pays est plongé et qui a ”empêché le fonctionnement normal de certaines institutions”.
BBC