Sur place, l’armée nationale est en nombre largement inférieur soit un rapport de trois sur un (3/1). Aussi, les militaires maliens restent toujours cantonnés et seulement équipés d’armes individuelles pendant que les combattants du MNLA sont lourdement armés et totalement libres de leurs mouvements.
L’armée française qui constituait jusque là une force tampon entre les deux parties a changé de position et installé ses quartiers à plusieurs kilomètres de la ville laissant les deux forces en présence dans un drôle de cohabitation.
Le moment propice pour une offensive comme celle que préparent en ce moment les combattants du MNLA serait celui de la relève de la troupe. Il importe, en tout état de cause, de renforcer le dispositif, l’effectif et la logistique.
B.S. Diarra