Le colonel renégat qui s’était rendu à la Monusco “a été remis aux autorités judiciaires militaires”, en présence du gouverneur, selon la porte-parole de la mission de l’ONU en RDC.
Deux personnes ont été tuées ce dimanche dans des affrontements entre forces de sécurité et gardes du colonel Abbas Kayonga, limogé jeudi.
Il a été remis aux autorités par la Mission des nations unies, à Bukavu dans l’est de la République démocratique du Congo.
“Le bilan est de deux morts et huit blessés dans les échanges de tirs entre les forces de l’ordre et la garde rapprochée de Abbas Kayonga”, a déclaré à la presse, le gouverneur du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo.
Des coups de feu ont été entendus dans la matinée à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, selon des habitants.
Coordonnateur de la cellule de lutte contre la fraude minière, le colonel Kayonga a été suspendu de ses fonctions le 2 novembre pour “manquement grave”, selon un arrêté du gouverneur Nyamugabo.
“Après ma suspension, j’ai écrit au commandant du groupe de protection des institutions et autres personnalités du Sud-Kivu pour que les six policiers commis à ma garde restent à mes côtés par crainte de représailles de certains fraudeurs de minerais, qui seraient tenté de se vengent contre moi, a affirmé à l’AFP, Abbas Kayonga.
“J’ai répliqué à cette attaque qui a fait plusieurs blessés au sein des éléments commis à ma garde”, a-t-il ajouté.