L’Alliance globale pour le karité et l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), bureau régional pour l’Afrique, ont publié une étude sur le potentiel du karité dans l’atténuation du changement climatique en Afrique de l’Ouest.
Publiée sur le site de l’Alliance le 28 avril, elle révèle qu’à l’heure actuelle la chaîne de valeur du karité fixe 1,5 million de tonnes de CO2 chaque année en Afrique occidentale. « La filière karité, principal moteur de fixation de carbone favorable aux pauvres en Afrique de l’Ouest », évalue la contribution du karité à l’atténuation du changement et à la résilience climatiques et à l’économie.
Ainsi, l’augmentation de la population d’arbres de 7 millions par an sur 14 ans porterait le CO2 fixé à environ 9 millions de tonnes par an, avec un impact total de 180 millions de tonnes de CO2 sur 20 ans.
La valeur actuelle nette de cet investissement est de 1,9 milliard de dollars US, ce qui se traduirait par un rendement interne de 100% en tenant compte des investissements publics et privés.
La chaîne de valeur du karité est une activité essentielle de génération de revenus pour les femmes des zones rurales. En 2018, chaque journée de travail avait généré 1,9 dollar de valeur ajoutée pour elles.
L’amélioration de la productivité des collectrices et l’agrandissement des parcs pourraient augmenter le revenu brut par collectrice à 167 dollars US par an, soit 2,30 USD par jour de travail, compte tenu de la saisonnalité.
Fatoumata Maguiraga
Journal du Mali