Les travaux de restitution des résultats du premier passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois, couplée au dépistage de la malnutrition, dans le Cercle de Kangaba, se sont déroulés, il y a quelques jours, dans la salle de réunion du cercle.
Les maires des 9 communes du Cercle de Kangaba, les directeurs techniques des Centres de santé communautaire (CSCom), les Techniciens de développement communautaires (TDC) et les présidents des Associations de santé communautaire (ASACO) des 15 aires de santé du district sanitaire de Kangaba, les représentants des associations et organisations de la société civile et l’équipe cadre du district sanitaire y ont pris part.
Le premier adjoint au préfet, Jean-Marie Sagara, a présidé la rencontre qui s’est attachée à partager les résultats du 1er passage de la campagne CPS 2017 avec tous les acteurs concernés. Elle a permis aussi de dresser le bilan des activités du 1er passage de la campagne, de relever les points positifs, les difficultés et de faire des suggestions afin d’améliorer les prochains passages.
Les travaux ont débuté par la présentation du contexte et des objectifs de la rencontre. Les TDC ont ensuite présenté et corrigé les résultats journaliers des aires de santé suivis de la présentation de la synthèse du district de la CPS.
Le taux de couverture pour les enfants de 3 à 11 mois traités est de 110,53%. Il est de 123,55% chez les enfants traités de 12 à 59 mois. Le taux global de couverture a atteint 121,27%. Ce taux de couverture très satisfaisant et supérieur à la norme s’explique par l’existence de populations flottantes sur les sites d’orpaillage, à travers le cercle et de la stratégie de porte en porte pratiquée dans cette campagne CPS.
Les participants à la rencontre ont également suivi avec intérêt, la lecture des difficultés rencontrées par les superviseurs de proximité qui, durant les 05 jours de la campagne, ont sillonné les 15 aires de santé pour s’assurer de la bonne exécution de la campagne à tous les niveaux. Ces difficultés ont pour nom : la non application de la stratégie de porte en porte dans certaines aires de santé, le non dépistage systématique de la malnutrition et le non-respect du temps d’observation des enfants dans certaines aires de santé et l’insuffisance d’équipe de distribution dans certaines aires de santé.
Les présentations ont été suivies de discussions qui ont porté notamment sur la stratégie de porte en porte, la non disponibilité de certains intrants tels que les sacs, les gobelets, les nattes, les registres et les carnets d’enregistrement, l’insuffisance de stock de médicaments CPS prévus pour les 04 passages et les populations flottantes au niveau des aires de santé abritant les sites d’orpaillage.
A l’issue des débats, d’importantes recommandations ont été formulées par les participants à la rencontre. Il s’agit, entre autres, de doter les aires de santé en stock suffisant de médicaments et d’intrants, d’augmenter le nombre de distributeurs pour la couverture totale des aires de santé et de mettre à la disposition des aires de santé des mobilisateurs de proximité.
Sidy DOUMBIA
AMAP-Kangaba
Source: essor