Unis au sein du club des amis de Moumouni Fofana, des jeunes ont impulsé une nouvelle dynamique dans leurs quartiers. « Nous allons bientôt gratter de nouveau la route qui mène au cimetière de Sébénicoro ; nous avons déjà nettoyé le CSCOM de Sibiribougou », a déclaré Mohamed Goïta, le président du club des amis de Moumouni Fofana le 20 mars 2019 lors d’un point de presse au siège de l’Agence de presse et de communication(APCOM).
Le club qui est apolitique regroupe des jeunes déterminés à unir leurs forces pour donner un cadre de vie propre aux habitants des quartiers de Sébénicoro, de Kanadjikila, de Ouezzindougou et même de Djicoroni Para. Les 500 membres du club mettent ainsi leur énergie dans l’assainissement à travers l’appui de leur parrain, Moumouni Fofana, le secrétaire général de la mairie de Ouessindougou.
Ainsi, les problèmes qui tiennent la population à cœur sont portés à la connaissance du club par ses membres qui cotisent tous les 15 jours 500 FCFA par personne. Mais les activités que le club a mené jusqu’ici en Une année et demi d’existence ont été financés par le parrain qui fait appel à des partenaires n’hésitant pas à mettre leurs moyens au service du bien être des habitants de leurs quartiers.
Parmi les réalisations du club, il y a plusieurs forages dans des quartiers où la corvée d’eau coupe le sommeil aux femmes. Selon Mohamed Goïta, ces forages ont surtout été réalisés dans les quartiers comme Ouezzindougou, Sibiribougou et Kanadjikila. « Les forages ont été faits au non du club, mais nous n’avons dépensé; tout a été pris en charge par le parrain », a expliqué le président du club.
L’objectif du point de presse, selon Goita, c’est de porter à la connaissance du public malien les activités que mènent le club et son parrain au profit de la population. Cela est important surtout que le club ambitionne de mener de nombreuses activités dont il n’a pas encore les moyens.
Au nombre des activités à réaliser par le club, il y a le transport des déchets du dépôt de transit de Sébénicoro vers un dépôt final éloigné des habitations. Afin de mener à bien ces activités, le club compte sur les partenaires qu’il entend démarcher.
Soumaila T. Diarra
Source: Le Républicain