Après cinq jours de détention «illégale», le rédacteur en Chef de maliactu.net a recouvré sa liberté. Sa libération est survenue, ce lundi soir, après trois heures d’audience dans le quatrième du cabinet du tribunal de la Commune III. L’évènement a été salué par la Maison de la presse où ses confrères l’ont accompagné en manifestant leur victoire.
Une procédure bâclée. Salif Diarrah a été arrêté, jeudi dernier, dans les locaux de son journal à l’ACI 2000. Avec deux de ses collègues. Après une première audience avec le procureur de la commune III, les deux autres, Aliou Hasseye et Issa Coulialy, avaient été libérés, vendredi dernier. Ils ont été arrêtés, ensemble, par des hommes armés, en véhicule banalisé, sans tenue officielle. Les trois journalistes avaient été détenus «secrètement» avant que l’alerte ne soit donnée.
Dans leur fuite en avant, on avait, par voie de presse, tenté de faire croire à «une arrestation de bandits dans un cybercafé».Des contre-vérités balayées d’un revers de la main par plusieurs témoignages et par les avocats de la défense. En plus la procédure «inédite» suivie dans l’arrestation de nos confrères, c’est seulement ce lundi, soit cinq jours après leur arrestation, que les charges avaient été notifiées au prévenu Salif Diarrah. Il est accusé d’escroquerie, de banditisme en bande organisée et d’atteinte à la vie privée.