La 9è édition des Journées minières et pétrolières du Mali se tiendra du 16 au 18 novembre prochain au Centre international de conférences de Bamako (CICB). La présidente de la commission d’organisation desdites Journées, Mme Diarra Binta Traoré, conseillère technique au ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, l’a annoncé hier. C’était à la faveur d’un point de presse tenu dans les locaux de son département, en présence de la représentante d’Arica and Middle East Trade (AME), Mme Bintou Sacko.
Organisées par le ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau en collaboration avec AME, ces assises visent à promouvoir les secteurs miniers et pétroliers en présentant les potentialités et échangeant avec toutes les couches qui y seront présentes afin de l’intégrer pleinement à l’économie nationale.
Le thème choisi pour ce faire est : «Développement du contenu local : enjeux, perspectives et rôle de l’État». Ce choix s’explique par la volonté des autorités de faire participer davantage les entreprises nationales à la chaîne de valeur de l’industrie minière et accroître l’impact du secteur sur les infrastructures ou d’autres industries du Mali, 3ème producteur d’or en Afrique avec quatorze mines industrielles et plusieurs sites d’orpaillage.
Ces activités biennales, dureront trois jours. Quatre activités principales seront au programme. Il s’agit, entre autres, des conférences et débats (présentations techniques des différents intervenants), la foire d’exposition qui proposera plus de 60 stands d’entreprises travaillant directement ou indirectement dans les secteurs miniers, pétroliers et les énergies renouvelables, le salon du partenariat qui accueillera les détenteurs de titres miniers à la recherche de financement pour développer leur permis.
Ce qui fait de cette Journée une opportunité pour informer le grand public sur la situation des secteurs miniers et pétroliers, son apport à l’économie nationale, la présentation des axes stratégiques de la nouvelle vision et la facilitation de l’insertion des entreprises nationales, a souligné la présidente de la commission d’organisation. Elle permettra également, a ajouté Mme Diarra Binta Traoré, de partager avec les participants les expériences et assurer la promotion des énergies renouvelables.
Parlant de potentialités, la conférencière a rappelé que le sous-sol malien renferme d’énormes ressources minérales telles que le lithium, le fer, le manganèse, le phosphate, la bauxite, l’uranium, le diamant, le calcaire et le sel gemme. La production industrielle d’or s’élève à environ 60 tonnes, a précisé Mme Diarra Binta Traoré.
Selon la conseillère technique au ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, la contribution du secteur était estimée à plus de 403 milliards de Fcfa en 2019, soit 10% du Produit intérieur brut (PIB). «Nous pensons que cette contribution peut être améliorée avec l’appui des entreprises nationales», a-t-elle affirmé.
Des invitations ont été adressées aux ministres sectoriels des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et présidents directeurs généraux des sociétés minières.
Fatoumata M. SIDIBÉ
Source : L’ESSOR
