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Journées culturelles Soumaoro-Kanté : C’est parti pour la deuxième édition

L’Association Soumaoro-Kanté (ASK) a procédé le samedi 17 novembre 2018, au lancement des Journées de la 2ème édition des journées culturelles SOUMAORO- KANTE, sous le thème : « Soumaoro Kanté Bâtisseur d’un Royaume puissant à l’image d’un Etat moderne ». C’était à la Maison des Ainés, en présence des descendants et sympathisants du Roi de Sosso, venus de divers horizons pour prendre part à l’édition de cette année.

Après avoir remercié les participants à cette 2ème édition, le responsable de la commission d’organisation a invité les descendants et sympathisants du roi de Sosso, à fouiller davantage pour connaitre la vraie histoire commune au Mandé et au Roi Soumaoro Kanté.  Il a évoqué les objectifs et les motivations de l’Association. Selon lui, le but de l’association est de magnifier la fraternité des familles KANTE et apparentées, dans une dynamique culturelle d’identité et de développement, à travers une large communauté transnationale de célébration du Sosso et du Roi Soumaoro Kanté, pour la réhabilitation de la mémoire de leur aïeul, de son œuvre de bâtisseur. A l’en croire c’est un  artisan d’un réel progrès vers l’épanouissement de l’homme et de la société. Plus loin, il a expliqué que l’association, se donne comme objectif, la valorisation des œuvres de ce grand bâtisseur,  sa philosophie pour la construction d’un royaume puissant économiquement et militairement et l’organisation sociale qu’il se proposait de développer avec comme socle la cohésion sociale qui est synonyme de consolidation de la paix et du vivre ensemble. Parlant du thème de l’édition de cette année, il dira c’est une modeste contribution pour atteindre leur objectif majeur, à savoir la réhabilitation de Soumaoro Kanté, Roi du Sosso.

Au dire de Me. Alfousseini Kanté, l’un des membres fondateurs de l’association, les historiens et les constitutionnalistes disent que l’Etat est incarné par trois symboles que sont le territoire, le peuplement et le pouvoir politique. Pour lui, déjà au 13e siècle, le royaume du Sosso incarnait ces symboles et que c’est cette édition qu’ils ont décidé de traiter ce thème afin que l’opinion puisse savoir que le roi Soumaoro Kanté avait déjà forgé le fondement d’un Etat moderne. Prenant l’exemple sur la Charte de Kouroukanfouga qui, selon lui, n’est pas l’œuvre d’une seule génération et qu’elle a commencé depuis la dynastie des Camara. En ce sens, il a fait savoir que Soumaoro a contribué d’abord à l’article 1 de la charte qui parle du droit de propriété, ensuite la préservation de l’environnement, de la paix et de la cohésion sociale.

Ousmane Baba Dramé

Source: Le Républicain

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