Les acteurs des médias viennent de signer une ‘’Charte d’Antenne des Radios et Télévisions du Mali’’ contenant 13 articles, ce samedi 13 février 2021, à la Maison de la presse, dans le cadre de la 10e journée mondiale des radios.
À la signature de cette Charte d’antenne, on notait Fodié TOURE, Président de la Haute autorité de la communication (HAC) ; de Bandiougou KANTE, Président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) ; du Représentant du ministère de la Communication, ainsi que Martin FAYE, représentant du Studio Tamani.
L’objectif de la signature de cette Charte d’Antenne, selon les initiateurs, c’est de faire le meilleur usage possible des radios et des télévisions au Mali.
Fodié TOURE, Président de la HAC a espéré que cette « Charte d’Antenne des radios et télévisions » soit un instrument de travail qui manquait aux médias audiovisuels du Pays. Pour lui, cet instrument de travail doit être une référence tous les jours. Il ajoute que cette « Charte d’Antenne » est destinée au renforcement des capacités des hommes de radios et de télévisions, en général, et en particulier, à l’amélioration de leur connaissance et de leur maitrise des règles qui gouvernent la conduite de leur action quotidienne.
S’agissant du thème de l’édition 2021, M. TOURE dit qu’il vient rappeler à tous que la radio s’est inscrite dans l’histoire de l’humanité en adaptant ses services en fonction des événements aux besoins de la société et des hommes.
D’ores et déjà, le Président de la HAC se réjouit de la signature de ce document. Parce que, selon lui, cette Charte d’Antenne s’enracine dans ses attributions qui consistent, entre autres, à garantir la liberté de l’information et de la Communication ; à garantir et assurer la liberté et la production de la presse ainsi que tous les moyens de communication de masse ; à garantir l’accès libre et égal aux sources d’informations publiques ; à faire observer les principes démocratiques et de culture de la paix dans la diffusion de l’information et à faire respecter l’éthique et la déontologie.
Pour sa part, Bandiougou DANTE, Président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL), non moins président de la Maison de la Presse, a fait savoir que le thème était d’une actualité brûlante. « Nul n’ignore qu’un nouveau monde est né », a rappelé soutenu le Président de l’URTEL. Il a expliqué que ce nouveau monde se caractérise par le triomphe des nouvelles technologies de l’information et de la communication, par la réaffirmation de la défense des valeurs universelles, notamment la liberté de la presse et d’expression.
M. DANTE a rappelé que l’année dernière a été marquée dans notre pays, par des menaces graves sur les hommes de médias et sur les valeurs. Il a rappelé la disparition mystérieuse de son confrère Birama TOURE depuis cinq ans. À cela ce sont ajouté les enlèvements de Hamadoun NIALIBOULY et Mohamed Youssouf BATHILY dit RAS-BATH.
Si à la suite d’une mobilisation générale, RAS-BATH a été mis à la disposition de la justice et attend un éventuel procès, selon le Président de l’URTEL, Hamadoun NIALIBOULY capturé entre Djenné et Mopti demeure introuvable.
Bandiougou DANTE a dénoncé que des plaintes soient formulées contre des hommes de radios l’année écoulée. Pour DANTE, ces plaintes étaient souvent faites par des puissants syndicats de magistrats qui avaient abouti à l’emprisonnement d’Adama DIARRA dit Vieux-blen et de Seydou Oumar TRAORE.
Le président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali a profité de cette journée des radios, une fois de plus, pour demander pardon aux syndicats des magistrats pour la libération des confrères détenus depuis quelques mois.
Par SABA BALLO
Source : INFO-MATIN