Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, a célébré hier la Journée mondiale de la protection civile. Le thème retenu de cette année est : «la protection civile et les institutions nationales pour une gestion plus efficace des catastrophes». L’évènement a eu lieu à Direction générale de la protection civile sous la houlette du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, accompagné par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Salif Traoré, du DG de la Protection civile et en présence de nombreuses hautes personnalités.
La journée, célébrée le 1er mars de chaque année, a pour but d’attirer l’attention du public le plus large sur le rôle majeur de la Protection civile dans la vie quotidienne des populations. Elle sensibilise le grand public aux mesures à adopter en cas de catastrophes naturelles et contribue surtout à la mise en place par les États de mesures et d’organisations propres à assurer la protection et l’assistance aux populations face aux catastrophes naturelles et celles dues à l’homme.
Prenant la parole, le Directeur général de la Protection civile, le colonel Seydou Doumbia, a indiqué que sur le plan de renforcement des capacités des ressources humaines, il y a eu le recrutement de 500 élèves sapeur-pompiers en 2016 ; 250 en 2017 et 500 autres pour le compte de l’année 2018. Ce renforcement va continuer et devra porter l’effectif à 4000 à l’horizon 2020.
Toutefois, poursuite-il, l’année 2017 a été marquée par l’augmentation des interventions des unités opérationnelles de la protection civile, sur lesquelles, nous retenons : 16.941 interventions au cours desquelles il a été enregistré 802 cas de décès et 23.894 blessés avec une prédominance des accidents de la circulation qui ont fait 14.543 cas, avec 558 décès, et 22.639 blessés.
En équipement, l’acquisition de 14 véhicules, 6 motos de liaison 25 ambulances dont 12 semi-médicalisées, dons du Japon ; 60 radios portatifs dont 40 VHF numérique avec GPS.
A en croire du DG, des centres de secours ont été ouverts à Kita, des postes de secours routiers à Kénieba, Didiéni, Samanyana, Zégoua et Diboli.
Et d’ajouter qu’il est prévu dans les semaines à venir, l’ouverture des centres de secours de Kabala, San, du poste de secours fluvial de Niafunké, des postes de secours routiers de Bla, de Kourémalé et de Bengadi.
Le colonel Doumbia a terminé ses propos en félicitant et remerciant l’ensemble des fonctionnaires de la protection, ces soldats du feu qui ne cessent d’œuvrer du jour comme de nuit, au péril de leur vie, pour porter secours et assistance à nos populations.
Un sketch sur les conséquences liées à l’utilisation du gaz, du non-respect du code de la route… et des défilés de troupes, a émaillé la cérémonie.
Gaoussou Kanté
