Les responsables de Plan International étaient face à la presse, le jeudi 10 octobre 2024, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des filles pour parler de la nécessaire protection de ces dernières et de leur droit à l’égalité des chances.
Le représentant Résident de Plan International Mali, Jackson Acha Atam, la nouvelle Directrice Pays de Plan International Mali, Korotoum Diarra, la nouvelle Directrice Régionale d’Afrique de l’Ouest et du Centre de Plan International, Oumou Yanogo étaient face à la presse le 11 octobre 2024, au siège de l’organisation à Sotuba Aci pour célébrer la Journée internationale des filles, sous le thème «La vision des filles pour le futur».
Le Plan International Mali, faut-il le signaler, a pour mission de protéger le droit des enfants, d’appeler les décideurs à plus d’engagement en faveur de l’épanouissement de la fille, de l’égalité des chances.
Initiée par la Résolution 66\170 du 19 décembre 2011 de l’Organisation des Nations-Unies, la Journée internationale des filles vise à porter une attention particulière sur la situation des filles afin de reconnaître leurs droits, identifier et corriger les obstacles qui affectent leur plein épanouissement.
Dans ce cadre, le ministère en charge de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille entend relever le défi de la scolarisation des filles, en mettant un cachet particulier sur les filières scientifiques. Ainsi le thème national de la journée «La refondation de l’éducation à travers un accompagnement des filles dans les filières scientifiques», illustre parfaitement cette vision.
Dans son intervention, Mlle Korotoum Diarra a insisté sur la nécessité de promouvoir le droit des enfants et l’égalité pour les filles, particulièrement victimes des violences de tous genres, notamment dans les pays en conflits. C’est pourquoi, selon elle, le Plan International s’est fixé des objectifs pour mettre en valeur les capacités des filles en tant que leaders, tout en soulignant la nécessité d’entreprendre des efforts spécifiques pour leur autonomisation à long terme ; créer un réseau solidaire pour les filles et les jeunes femmes participantes et assurer une visibilité dans la presse et les réseaux sociaux des enjeux qu’elles défendent.
Plan International oeuvre aussi à mettre en lumière les problèmes prioritaires pour les jeunes filles dans différents et contextes et explorer comment les partenaires peuvent aider à garantir que leurs besoins soient pris en compte dans les politiques et le développement international ;et discuter de la manière dont les acteurs peuvent adopter une position encore plus active dans la promotion des filles et de leurs droits.
Pour la réalisation de ces ambitions énoncées, elle lance un appel au gouvernement, aux acteurs socio-politiques pour des actions communes en faveur du respect du droit des enfants et l’égalité des chances pour les filles. Il s’agit notamment d’arrêter et condamner toutes les violences graves contre les enfants dans les conflits ; de soutenir une éducation sûre et inclusive pour les enfants et les jeunes ; de cibler l’aide humanitaire pour l’accès des enfants à la nourriture, à l’eau et aux abris.
Oumou Yanogué a exprimé sa fierté de l’organisation de la Journée dédiée à la fille. Elle a félicité l’engagement de Plan international qui met la jeune fille au centre de ses actions dont l’éducation, la santé, pour son épanouissement.
Jackson Acha Atam, Directeur pays sortant de Plan International Mali, a rappelé le contexte de la célébration de la Journée dédiée à la fille, qui dénote, selon lui, de la particularité des besoins de la femme. Il croit en la capacité des femmes à acquérir les compétences et exercer les mêmes métiers que les hommes. Il estime que la jeune fille a besoin d’un accompagnement particulier afin qu’elle jouisse de tous ses droits. Cela, précise-t-il, passe par la sensibilisation des parents sur les conséquences du mariage précoce, de la déscolarisation des filles.
Broulaye Koné, Stagiaire
Source: Le Challenger