Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré, le 13 octobre, la Journée Internationale de la Prévention des Catastrophes. La commémoration de cette journée permet d’attirer l’attention des parties prenantes sur les efforts de prévention qui restent les meilleurs moyens de réduction des risques de catastrophes. Cette année, à la date du 30 septembre, la Direction Générale de la Protection Civile et ses partenaires ont dénombré 3944 ménages sinistrés, soit 41.008 victimes, dont 8 blessés et 24 décès, avec 5 315 maisons détruites ou endommagées et 457 latrines détruites ainsi que le déplacement de près de 5369 personnes.
Le Mali, fragilisé par la crise multidimensionnelle demeure aussi exposé à la complexité des risques et catastrophes. A cet égard, il a été mis en évidence un certain nombre de risques récurrents au Mali comme les inondations, les sècheresses, les invasions acridiennes et les mouvements de populations.
En 2018, les inondations, à elles seules, ont affecté 16.277 ménages, faisant 142.056 sinistrés, 6790 personnes déplacées, 14 blessés et 13 cas de décès.
Cette année, à la date du 30 septembre, la Direction Générale de la Protection Civile et ses partenaires ont dénombré: 3 944 ménages sinistrés soit 41 008 victimes dont 8 blessés et 24 décès, avec 5315 maisons détruites ou endommagées et 457 latrines détruites ainsi que le déplacement de près de 5 369 personnes. Ce bilan sombre a retenu l’attention particulière des plus hautes autorités du pays.
C’est pourquoi, dira le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traoré, un suivi pointu et une réponse adéquate ont été apportés à chacun des cas, soit directement par les structures de l’Etat ou par les partenaires. Il a, à cet égard, rendu un hommage mérité aux partenaires pour leur accompagnement sans faille durant toute la phase critique des inondations.
Ainsi, suite aux inondations du 16 mai dernier, dans le District de Bamako, qui ont occasionné le décès de 15 personnes, le gouvernement du Mali, à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a sollicité, à travers une requête, l’accompagnement de la Banque mondiale en vue d’une évaluation rapide des dommages, des pertes et des besoins post-catastrophes et formuler un cadre de relèvement.
Cette méthodologie, une fois à terme, permettra de prévenir davantage les catastrophes liées à l’inondation et de faire de Bamako une ville résiliente aux inondations à l’horizon 2030.
Depuis l’adoption du Cadre d’Action de Sendai 2015-2030 par 168 pays, dont le Mali, le Gouvernement et ses partenaires se sont attelés à la mise en œuvre de ces priorités.
L’approche de la Gestion Intégrée des Risques (GIR) demeure ainsi au cœur du dispositif de prévention contre les aléas et de préparation à la réponse des crises au Mali.
B. DIABATE
Source: l’Indépendant