La radio Mikado à l’occasion de la journée internationale de la francophonie a interrogé le Président de la Conférence mondiale des Humanités et ancien ministre de l’Éducation au Mali, M. Amadou SAMASSEKOU sur la question de l’utilisation des langues nationales par les écrivains africains.
À ses dires, même si peu d’écrivains explorent cette potentialité, il estime que c’est une perspective à explorer. Il cite Ngugi Wa Thiong’o, de Boubacar Boris DIOP qui écrivent tous dans leur langue maternelle. Il a eu à mentionné des écrivains maliens qui ne sont peut-être pas reconnus, mais qui ont fait extrêmement en langue mandingue tels que Mamadou DOUCOURE, qui a aussi traduit la relativité de Einstein en bambara, de Boubacar DIARRA qui est un grand linguiste qui a traduit également le Petit Prince en bambara et de Chaka BALLO qui fait actuellement une thèse sur la discographie des noms du corps humain en bambara. Selon M. SAMASSEKOU, la langue française et les autres langues africaines doivent cohabiter dans une bonne harmonie, et qu’il faut promouvoir une approche multilinguisme fonctionnel convivial. Il estime qu’il ne doit pas y avoir de contradiction entre la langue française et les autres langues.
Source: Le Pays