Le maïs est la céréale la plus envisagée pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Mali. Il peut être cultivé toute l’année durant (maïs de saison, maïs de décrue et maïs irrigué en contre-saison).
Le président de la République, chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est rendu hier à Bougouni pour lancer la campagne agricole 2019, à l’occasion de la célébration de la 15e édition de la Journée du paysan, axée sur la :“Promotion et valorisation de la filière maïs au Mali pour une sécurité alimentaire durable”.
En choisissant la filière maïs (de la semence à l’assiette) comme thème de cette Journée paysanne, les organisateurs donnaient l’occasion à IBK de vulgariser à un haut niveau la nouvelle dynamique autour cette filière pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le maïs est la céréale la plus envisagée pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Mali. Il peut être cultivé toute l’année durant (maïs de saison, maïs de décrue et maïs irrigué en contre-saison).
Le président de la République avait déjà donné son quitus au plan de campagne agricole 2019 lors du 9e Conseil supérieur de l’agriculture, tenu le 27 mai dernier.
Ce plan de campagne est estimé à 299 milliards de F CFA pour une production attendue de près de 11 millions de tonnes de céréales. Dans ce plan de campagne, la production de maïs en 2018-2019 est de 3 624 950 tonnes et les objectifs de production pour la campagne 2019 prévoient 3 949 869, soit une augmentation de 9 %.
La production du maïs connaît une forte progression liée à sa grande diversité de transformation et d’utilisation (alimentation humaine et animale, création de la valeur ajoutée et de revenus). Avec le développement de la technologie, il est aujourd’hui possible avec peu d’investissement de récolter 4 à 12 tonnes de maïs à l’hectare entre 70 et 110 jours, selon les variétés.
La norme de consommation en maïs est de 37,03 kilogrammes par personne par an. La valeur de l’excédent de maïs pourrait générer un revenu brut d’environ 251 milliards de F CFA au profit des producteurs. Ce montant pourrait permettre d’améliorer le revenu des producteurs, le niveau d’équipement, renforcer leur résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural.
IBK, un visionnaire heureux
Grâce à la vision présidentielle de faire de l’agriculture le moteur du développement socio-économique du Mali, ce secteur connait une nouvelle ère. En effet, en décidant de consacrer 15 % du budget national à l’agriculture, IBK affiche sa volonté politique de tirer ce secteur vers le haut. Avec la mécanisation, les paysans maliens travaillent avec des engins modernes pour mettre en valeur leurs terres afin d’en tirer le maximum.
Les producteurs et productrices appliquent mieux les itinéraires techniques conseillés par l’encadrement agricole dans l’espace et dans le temps (respect des techniques culturales, utilisations de variétés améliorées et de semences certifiées, engrais minéraux et organiques, nouvelles technologies de production de maïs à moindre coût et grand rendement, l’équipement des producteurs et productrices, entre autres).
La modernisation de l’agriculture a contribué à améliorer les revenus des populations rurales, à réduire la pauvreté rurale, à contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et également à la stabilisation du pays malgré la situation sécuritaire difficile que traverse le pays. Le Mali s’est classé premier en Afrique dans la production cotonnière avec 726 500 tonnes de coton en 2017-2018. Notre pays est la 3e économie de l’espace Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uémoa).
La jeunesse rurale au cœur des priorités d’IBK
Le président de la République reste convaincu que la création d’emploi pour les jeunes, particulièrement ceux du milieu rural, constitue une nécessité absolue pour soutenir le développement amorcé. Lors du 9e Conseil supérieur de l’agriculture, IBK avait parlé des jeunes porteurs d’avenir.
“Les Centres ruraux de prestations (CRP) sont utiles et importants pour que chacun y consacre le meilleur de lui-même. Je vous invite donc à mettre urgemment en place un dispositif performant de suivi rapproché de ces centres afin de mieux accompagner les jeunes dans la réussite de leurs activités. Les 25 millions de dollars qui ont été obtenus à Abu Dhabi (lors de la visite du Premier ministre) pour la promotion devront être consacrés à la jeunesse et à la promotion des femmes”, avait déclaré le chef de l’Etat.
Depuis l’élection à la magistrature suprême en 2013 du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, le secteur agricole connait une vraie révolution bénéfique pour le monde rural et particulièrement pour la jeunesse rurale. Les actions menées en matière de création d’emplois, notamment la dotation en cages flottantes en faveur des jeunes ruraux installés en zone Office du Niger à travers un protocole d’accord signé avec l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej) sont des exemples concrets de l’épanouissement de la jeunesse rurale.
Nul doute que la Journée du paysan sera, comme toujours, un moment de communion intense et de contact direct entre le président de la République et le monde rural en vue de poursuivre le dialogue autour des préoccupations majeures du domaine.
Cellule de communication et des relations publiques de la présidence de la République
Source: La Lettre du Mali