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Journée des forets : Le MEADD invite à la sauvegarde des végétaux

Notre pays a célébré le mardi 21 mars la Journée Internationale des forêts. Cette année, l’accent a été placé sur l’importance de l’énergie du bois dans la vie de nombreuses populations, dont celle du Mali où il intervient à près de 89 % dans la satisfaction des besoins énergétiques. Occasion pour le ministre de l’Environnement d’inviter les uns et les autres à la sauvegarde des végétaux.

Célébrée le 21 mars de chaque année, la Journée internationale de la forêt 2017 a choisi comme thème : “les forêts et l’énergie”. Deux concepts indispensables pour la survie de l’humanité.

Cette  célébration à l’échelle mondiale est l’occasion de souligner l’importance des arbres et des régions boisées dans l’amélioration et la protection de notre cadre de vie ainsi que le rôle qu’ils jouent dans la satisfaction de nos besoins alimentaires et énergétiques. Cette année, l’accent est mis sur l’importance de “l’énergie du bois” dans la vie de nombreuses populations, dont celle du Mali où il intervient à près de 89 % dans la satisfaction des besoins énergétiques.

Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéita Aïda M’Bo, a indiqué l’importance des forêts qui sont les écosystèmes les plus riches en termes de biodiversité. “Elles abritent plus de 80 % des espèces d’animaux, de plantes et d’insectes sur terre. Les forêts fournissent également des abris, des emplois et la sécurité pour les populations qui en sont tributaires”.

A cela, il faut ajouter les fonctions écologiques et sociales de la forêt qui sont entre autres : régulation du climat, amélioration du cadre de vie, contribution à la sécurité alimentaire, conservation de la diversité biologique et cadre idéal pour la promotion des loisirs et de la détente, dira-t-elle.  Cependant, le chef du département a déploré  la dégradation des forêts, malgré ces précieux avantages écologiques, économiques, sociaux et sanitaires.

“La déforestation se poursuit à un rythme alarmant. Pour un pays comme le Mali, dont les 2/3 sont occupés par le Sahara et le Sahel, la question  doit être posée avec gravité pour souligner l’ampleur de la menace. En effet,  sur un potentiel de plus de 13 millions ha de forêt, le processus de désertification et de déforestation, lui font perdre chaque année plus de 100 000 ha de forêt”, a alerté Mme Kéita.

A l’en croire, les causes de ces phénomènes de désertification et de déforestation sont multiples et variées. Elles se  résument, entre autres, à des facteurs climatiques et d’actions anthropiques résultant de l’explosion démographique, de modes d’exploitation anarchique et nuisible au maintien et à la reproduction des écosystèmes naturels.

Malgré tout, l’économie du pays est basée essentiellement sur ce secteur primaire qui fait vivre plus de 80 % de la population et contribue pour environ 45 % au produit intérieur brut, incluant le secteur forestier évalué à 17 %, a indiqué le MEADD.

Pour bondir sur le thème, le MEADD a signifié que les ressources forestières occupent une place essentielle dans le maintien de la vie des populations dans la mesure où  l’essentiel des besoins énergétiques sont satisfaits à partir des ressources ligneuses (bois de chauffe et charbon), en plus des besoins en bois d’œuvre, en plantes médicinales et autres besoins culturels.

“La forêt et les produits de la forêt sont et resteront encore longtemps la base de notre survie dans la mesure où plus de 71,6 % de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ils méritent  à ce titre d’être protégés, restaurés, aménagés et exploités durablement”.

O.D.

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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