Le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena) a organisé, le samedi 12 mars 2022 à l’Hôtel de l’amitié, une journée d’échanges sur la sortie de crise. C’était sous la présence du président Tièbilé Dramé, des membres du bureau national du parti et des représentants des partis amis.
«Nous sommes au terme d’une journée d’échanges intenses, féconds et constructifs », a souligné Tiébilé Dramé, Président du Parena, au cours d’un point de presse animé à la fin des travaux. Selon lui, l’exercice a réuni un échantillon important de la société malienne. Car il est important de se parler, se donner la main pour sortir le pays de la situation actuelle, a-t-il insisté.
Pour le chef du parti du bélier blanc, les Maliens doivent se retrouver pour parler afin de trouver des solutions endogènes raisonnables à la crise.
Le président Dramé a estimé qu’il est nécessaire de rester unis derrière les Forces armées de défense et de sécurité qui veillent sur l’ensemble du peuple malien. Ainsi, il a appelé les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation à faire preuve de retenue dans les actes et les propos.
De l’avis du premier responsable du Parena, les participants ont évoqué l’urgence de sortir des sanctions de la CEDEAO. «Il est important que nous renouons avec nos voisins», a-t-il martelé. Le Président du Parena a plaidé pour un chronogramme réaliste, raisonnable et réalisable.»
Pour Amadou Koïta, membre du Cadre d’échanges des partis politiques pour la réussite de la transition, personne ne fera le Mali à notre place.
Le Porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) a félicité le Parena pour cette initiative. Quel que soit le nombre des forces internationales présentes au Mali, elles ne peuvent sécuriser le Mali, a-t-il déclaré. Personne d’autre ne pourra sécuriser le Mali plus que les fils du terroir. Il faut aller vers la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation qui a sauvé le Mali de plusieurs situations inconfortables, et engager également des réformes institutionnelles. «Le Mali a besoin de tous ses fils. Personne n’est indispensable et personne ne doit être exclue », a lancé le porte-parole de la Cma.
Le Président du Parena a condamné les récents événements dans la région de Ménaka avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes.
Moussa Diarra
Source : Le Challenger