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Journalistes français tués au Mali : un suspect important identifié

Selon des sources maliennes, il s’agirait de Bayes Ag Bakabo, un touareg proche d’Aqmi. Europe 1 explique que le rapt aurait en fait mal tourné en raison de la panne de son véhicule.

Ghislaine Dupont et Claude Verlon envoyés spéciaux radio france international RFI Mali crime

Citées par l’Agence France Presse (AFP) ce jeudi, des sources sécuritaires maliennes et régionales affirment que Bayes Ag Bakabo, un touareg qui a fait partie d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a planifié le rapt de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux journalistes français tués au Mali samedi.

Il est fort probable qu’il soit aussi à l’origine de leur assassinat. La France, qui a dépêché plusieurs enquêteurs sur place, a été informée de cette identification, qualifiée de “formelle”.

Effacement d’une dette ?

Selon Europe 1, qui ne cite pas ses sources, ce simple jihadiste aurait été répudié au début de l’année par Aqmi pour une histoire d’argent volé au moment de l’opération française. Originaire de Kidal, Bayes ag Bakabo aurait appris la présence des deux reporters de RFI, venus interviewer un leader touareg dans la ville, devenue une zone de non-droit depuis plusieurs mois. Toujours selon Europe 1, il aurait alors proposé à Abdelkrim al-Targui, considéré comme l’un des chefs d’Aqmi dans la région depuis la mort d’Abou Zeid, de lui livrer les deux journalistes. En échange, il demandait à ce que sa “dette” soit effacée.

Après qu’Abdelkrim al-Targui a accepté, Bayes ag Bakabo se serait rendu avec au moins un complice chez Ambéry Ag Rhissa, où se déroulait l’entretien. Dans un premier temps, l’opération d’enlèvement s’est déroulée comme prévu, Ghislaine Dupont et Claude Verlon étant installés de force dans un véhicule tout-terrain, direction le point de rendez-vous fixé avec Abdelkrim al-Targui. Problème : sur le chemin, le 4/4 tombe en panne. “Bakabo rappelle son chef et lui demande ce qu’il doit faire des otages. La réponse est brutale : Abdelkrim al-Targui lui donne l’ordre de les tuer”, affirme Europe 1. Bayes ag Bakabo les exécute immédiatement pour éviter d’être rattrapé par l’armée française, lancée à ses trousses.

Jeudi matin,  au lendemain de la revendication d’Aqmi, Bayes ag Bakabo était toujours introuvable.

Source: TF1

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