Présent parmi les 11 finalistes pour le titre de Joueur Africain de l’année, Vincent Aboubakar veut croire en ses chances de sacre. “Je ne sais pas quels critères sont retenus, mais en 2017 je suis champion d’Afrique, champion de Turquie (en prêt au Besiktas), et là je suis sur un bon début de saison à Porto. Joueur africain de l’année, ça ne m’obsède pas, mais je l’ai dans un petit coin de la tête“, a glissé le Camerounais à l’AFP.

“Tout footballeur ambitieux aime gagner les trophées, individuels et collectifs, mais il ne faut pas forcer les choses, il faut jouer de manière naturelle et ça va arriver“, a assuré l’ancien Lorientais, auteur de 19 buts en 38 matchs toutes compétitions confondues avec le Besiktas en 2016-2017 et d’un bon début de saison à Porto avec 12 buts en 17 matchs. Mais c’est surtout le but du titre à la CAN 2017 (coup du sombrero-reprise) qui aura marqué l’année du Lion Indomptable. “Ces gestes sont venus d’une manière instinctive, mais comme c’est la finale, il y a plus d’émotion, c’est le genre de but qui marque l’histoire, qui donne la victoire“, a commenté Aboubakar.

Malgré ses bons états de service, le buteur risque de payer un certain déficit de médiatisation par rapport à Pierre-Emerick Aubameyang (Dortmund), Sadio Mané et Mohamed Salah (Liverpool), qui évoluent dans des clubs et des compétitions plus médiatisés. La CAF dévoilera l’identité du Joueur Africain de l’année 2017 le 4 janvier prochain.