Et pour cause, la mauvaise préparation et les moyens mis à leur disposition. Pourtant, c’est une délégation pléthorique. avec à sa tête Habib Sissoko, président du Comité olympique national et ses invités presque spéciaux, qui a pris ses quartiers au bord de la Seine. Le montant de la facture de cette aventure, qui a permis à plusieurs membres et invités du président de satisfaire leur curiosité de la capitale française ou une occasion de changer leur garde-robe, de s’acheter quelques parfums et même de déguster la légendaire gastronomie française, est astronomique, selon certaines indiscrétions. Le naufrage collectif des équipes olympiques n’était nullement une surprise, pour Yacouba Cissé, analyste sportif. Selon lui, c’est très prétentieux pour un pays comme le nôtre de rêver d’une médaille à ce grand rendez-vous de l’excellence. Car, dit-il, nos représentants sont loin du niveau de la moyenne mondiale. Cissé remet en cause le faible niveau de préparation de nos équipes, le manque crucial d’infrastructures sportives et sur tout le management à la tête du Cnosm. Four loi, il faut au Mali un homme avec une réelle volonté du développement du sport qui a une vision et des ambitions. II explique qu’il est important de rehausser le niveau des disciplines au sein des fédérations et pense aussi que les infrastructures doivent être améliorées pour assurer aux athlètes de meilleures conditions de préparation et de participation. Sans quoi, le Mali durerait avant de voir la couleur d’une médaille à ce niveau de compétition. Pour sûr, il est formel que la participation du Mali est une aventure ambiguë à l’issue connue d’avance. Dieu veille
Harber MAIGA