Depuis le Mali, où il a passé le Nouvel An avec les troupes françaises, le ministre de la Défense a réagi à la libération du père Vandenbeusch.
Après un mois et demi de captivité au Cameroun, le prêtre français, Georges Vandenbeusch, a été libéré et a pu rentrer en France ce mercredi. Depuis le Mali, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a expliqué à RTL que « en ce qui concerne les otages, il faut à la fois de la détermination et de la discrétion ».
Refusant de dire si une rançon avait été versée pour obtenir le retour de l’homme d’église, Jean-Yves Le Drian a expliqué que cette discrétion devait s’appliquer « sur les conditions de la libération » des otages. « Ça donne des résultats », a-t-il assuré rappelant le retour des quatre otages d’Arlit et du père Georges.
Principe de précaution dans les zones à risque
Il a néanmoins insisté sur les principes de précaution pour tous les ressortissants français qui se rendent dans des zones à risque. « Ceci dit les gens prennent leur liberté, mais s’ils prennent leur liberté, ils prennent aussi leur risque. C’est la leçon qu’il faut retirer de tout ce qui s’est passé », a-t-il souligné. Le père Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun, avait été averti par les autorités françaises des risques de prise en otage qu’il encourait.
Source : RTL