« Il faut assécher ses financements venus d’une part de mécènes privés du Golfe et d’autre part du pétrole et de la contrebande qui passent par la Turquie » a-t-il estimé.
Jean François Copé part en guerre contre Daech. L’ancien président de l’UMP est intervenu dans le numéro de Valeurs Actuelles à paraître le 23 juillet et demande à « écraser militairement » le groupe terroriste. « Les 30.000 mercenaires [de Daech] n’ont ni porte-avions ni Rafales… Une vaste coalition peut en venir à bout […] Sous mandat de l’ONU, les Russes et l’Otan pourraient apporter leur appui aérien tandis qu’une force internationale, composée notamment de troupes issues d’armées du Moyen-Orient (Turquie, Egypte, Arabie, Iran) pourrait intervenir sur le terrain » a estimé Jean-François Copé dans une tribune co-écrite avec Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l’Orient et président de l’Institut libre d’étude des relations internationales (ILERI).
« Il faut assécher ses financements venus d’une part de mécènes privés du Golfe et d’autre part du pétrole et de la contrebande qui passent par la Turquie » estime le politicien qui considère le groupe extrémiste comme « notre pire ennemi ». Jean-François Copé accuse la communauté internationale et notamment l’Europe et les Etats-Unis de ne pas « tout faire pour enrayer la progression de Daech enIrak et en Syrie ». Pour les deux auteurs, il ne s’agit que de belles paroles, soldées par une « impuissance » commune.
« Oui, nous avons permis la progression de Daech en Libye. Sauver Benghazi était une noble cause. Libérer la Libye du joug de Kadhafi aussi. Mais laisser mourir aujourd’hui la population de Syrte est à notre déshonneur », a condamné Jean-François Copé, estimant que l’Europe est seule responsable et qu’elle doit réparer ses erreurs.
Source: Atlantico