Une semaine après le coup d’Etat qui a renversé le régime de l’ex président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) et dans la foulée, des négociations avec les chefs d’Etat de la CEDEAO, les langues commencent à se délier à propos du choix de l’homme qui va diriger cette transition.
Même si pour le moment du côté du Comité National Pour le Salut du Peuple (CNSP) rien ne filtre, du côté du Mouvement Citoyen Pour l’Alternance le Travail et la Transparence les choses sont un peu plus claires. « IL faut confier la présidence de la transition à un militaire ».
Dans son argumentaire, Jeamille Salim Bittar président du pool politique qui regroupe aujourd’hui une trentaine de partis politiques estime que : « Le chantier de la transition est immense et nous ne devons plus faire de saut dans l’inconnu, il est aujourd’hui plus qu’urgent de se réunir autour de l’essentiel c’est-à-dire le Mali ».
Avant d’ajouter « qu’il y avait une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés et aujourd’hui J’estime que le président de la transition doit être un militaire, car avec la situation actuelle du pays, je doute fort si les acteurs de la société civile et ceux de la classe politique peuvent se mettre d’accord de façon consensuelle pour designer quelqu’un. Chez les militaires c’est plus facile à régler »
S’agissant du M5 RFP il dira que ce n’était pas un combat facile, même si au début certaines personnes ne croyaient pas. « Nous avons cru à ce combat qui était pour nous une action noble et patriotique et aujourd’hui le résultat est salutaire pour le bonheur de l’ensemble des Maliens.
Mohamed Kanouté
Source : Mali24