Iyad Ag Ghali vient de se signaler à nouveau dans le rapt des humanitaires de la Croix-Rouge.
En fait, le chef du groupe Ansar Dine entend ainsi protester contre l’arrestation d’un élu de la région de Kidal. Les tractations sont donc en cours pour trouver une issue heureuse à cette situation, apprend-on de Rfi.
Iyad Ag Ghali engage un bras de fer avec les forces internationales
Iyad Ag Ghali n’a pas encore fini de montrer sa capacité de nuisance dans le Nord-Mali. Ses hommes viennent de revendiquer l’enlèvement des humanitaires du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) perpétré le 16 avril dernier. En plus du message transmis par le biais de Malick ag Sibdiga, l’otage libéré le lundi dernier, voilà que ce groupe jihadiste se fait entendre de plus belle en annonçant par lui-même cet enlèvement qui continue de créer un véritable émoi chez les humanitaires. Par cet acte, ces ravisseurs entendent réclamer la libération d’un élu de la région deKidal arrêté par les forces françaises de l’opération Barkhane.
Jusque-là, toutes les tentatives pour obtenir la libération de ces deux otages d’Ansar Dine sont restées lettre morte. Valéry Mbaoh Nana, porte-parole du CICR à Bamako est donc à pied d’oeuvre pour retrouver ses deux collaborateurs. Face à la tension qui est montée d’un cran entre les populations de Kidal et les forces internationales qui se sont soldées par la mort de deux civils le lundi dernier, les élus et cadres de la région ont décidé de faire jouer leurs bons offices afin d’obtenir la libération de toutes les personnes détenues.
Notons que depuis la mort de trois soldats français suite à l’explosion d’une mine le 12 avril dernier, les militaires français ont procédé à une série d’arrestations au sein de la population de Kidal et ses environs. Ces arrestations que la population juge d’« arbitraires » sont donc l’élément déclencheur de ce bras de fer qui tend à prendre des proportions insoupçonnées.
Source: Afrique sur 7
