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Côte d’Ivoire/Université FHB: le viol des étudiantes est-il avéré?

En Côte d’Ivoire, à l’Université FHB (Félix Houphouët-Boigny) et dans toute la presse écrite comme en ligne, la vérité sur le viol des étudiantes au nombre de 4 ou 5 selon des organes, ne finit pas d’offusquer le commun des mortels surtout après la sortie lapidaire du Gouvernement ivoirien à ce sujet « aucun cas de viol » n’a été relevé lors des affrontements entre policiers et étudiants au Campus dans la nuit du 13 Avril 2016, pouvait couper court le Ministre Bruno Koné, porte-parole du Gouvernement. Et, pourtant, le FPI conduit par M. Aboudramane Sangaré, la LIDHO et bien de citoyens de la société civile confirme qu’il y a bel et bien eu des étudiantes violées, nous révèle Linfodrome.com.

universite Felix Houphouet-Boigny Abidjan

Le viol des étudiantes ne peut être occulté

Le viol de 4 étudiantes sur le Campus de l’Université FHB d’Abidjan-Côte d’Ivoire lors de la descente inopinée des policiers (CRS) dans la nuit du 13 Avril dernier, de 22h à 3h du matin, anime en ce moment l’actualité politique ivoirienne au point où, le porte-parole du Gouvernement, M. Bruno Koné s’est adressé à la Nation au nom du Gouvernement en ces termes: « Je souhaite être clair la dessus, (…) les enquêtes faites n’ont relevé absolument aucun cas de viol » .En dépit de cette fermeté trop hâtive, la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO) dirigée en ce moment par M. Pierre Adjoumani Kouamé, a attesté que ces faits sont avérés. Même si le porte-parole du Gouvernement M.Bruno Koné estime que « certaines personnes ont voulu agiter un chiffon politique dans un but purement politique », ce qui n’est d’ailleurs pas à l’ordre du jour dans la conscience populaire, les Ivoiriens et les parents des victimes ne désirent que les responsabilités soient situées et les faits au moins reconnus et punis.

Mais, au lieu de cela, le Gouvernement poursuit sa route avec un brin de menace en narguant l’opinion publique: « il n’y a pas lieu de s’agiter», « le gouvernement ne peut tolérer la chienlit ». Quiproquo total…

Devoir de mémoire

S’il ne s’agissait pas d’une répétition servile de l’histoire des viols d’étudiantes lors des chaudes luttes syndicales des années 90 et celles de 2016, on serait tenté de disculper ces Gouvernements qui du reste gagneraient à réparer ces torts commis sur de faibles étudiantes, désormais obligées de garder le mutisme complet de peur des représailles si elles arrivaient à contredire preuve à l’appui les tenants de l’Exécutif. La mort dans l’âme, elles doivent se contenter de vivre avec ces douleurs dans leur chair déshonorée et leur âme interdite de crier JUSTICE!

Source: Afrique sur 7

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