Les émissaires de la CEDEAO sont depuis hier, jeudi 18 juin 2020 dans nos murs pour tenter d’éteindre le feu qui est sur le point d’embraser le pays. Cette délégation de 4 personnes est venue échanger avec les acteurs sociologiques de la scène politique malienne en général et de manière précise avec le président et les responsables du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces patriotiques. Au sortir de la rencontre entre les émissaires, le porte-parole de la CMAS et membre du M5-RFP, issa Kao N’Djim s’est prononcé.
La délégation de la CEDEAO est composée des ministres des Affaires étrangères du Niger, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire et du président de la Commission. Elle s’est rendue chez le chef de la MINUSMA, Mahamat S. Annadif juste après leur arrivée à l’aéroport. En effet, pour entamée sa médiation, la délégation de la CEDEAO a dans un premier temps rencontré les leaders de la majorité présidentielle, ensuite a eu lieu la rencontre d’échange avec les membres du M5-RFP. Mais il faut souligner que les émissaires se sont entretenus avec le premier Ministre Dr Boubou Cissé pour lui faire le point sur l’objectif de leur présence.
Au sortir des échanges, le porte-parole de la Coordination des mouvements, Associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) s’est prononcé. En effet, selon Kaou N’Djim, si la médiation de la CEDEAO peut “ramener la paix, assoir les valeurs démocratiques et républicaines“ que le Mali s’est battu en 1991, tant mieux. Mais le porte-parole estime que cette mobilisation populaire n’est pas une menace, car le peuple Malien est suffisamment responsable.
“Nous ne sommes pas là pour bruler notre pays, notre bien commun“, a-t-il affirmé.
Selon lui, le M5-RFP n’attend rien de la CEDEAO, mais attend plutôt du peuple malien.
“Ils sont venus, ce sont des pays amis frères, ils nous ont écoutés ils ont parlé nous les avons écoutés, mais pour nous c’est le peuple malien qui est souverain qui va s’assumer démocratiquement et pacifiquement ce vendredi. Et ce vendredi déterminera si le peuple veut un changement démocratique sans aucune violence. Pour nous c’est le peuple qui apprécie ce qui est bon pour les Maliens“, a-t-il fait savoir ».
Les émissaires de la CEDEAO sont venus écouter les leaders de la contestation pour savoir les raisons profondes les motifs pour lesquels ils demandent la démission du Président de République et du régime. Mais à la question de savoir si cela ne contribuerait pas à aggraver la situation ? Kaou N’Djim reste clair, (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 19 JUIN 2020
KADOASSO.I
NOUVEL HORIZON