Depuis un mois, près de 1000 frappes israéliennes ont touché les Territoires palestiniens. Des violences qui ne semblent pas se calmer alors que la communauté internationale multiplie les appels.

Raids aériens de l’armée israélienne à Gaza contre salves de roquettes palestiniennes. Émeutes dans les villes du nord et affrontements entre la police et la population arabe dans l’est de Jérusalem. La généralisation des violences entre Israël et Palestine depuis une semaine laisse craindre le pire, dans une région où règne la loi du Talion.

Pas de désescalade à l’horizon
C’est ainsi qu’on peut qualifier la réaction de la communauté internationale qui dans son ensemble s’est de nouveau contentée de « condamner » et d’ « appeler au calme ». Quelques heures plus tôt, Une réunion du Conseil de Sécurité jeudi n’a rien donné et plusieurs puissances ont clairement indiqué leur soutien à Israël, les Etats-Unis et la France entre autres. M. Nétanyahou, le Premier ministre israélien a écarté toute trêve. Les autorités israéliennes répètent depuis plusieurs jours qu’elles vont « intensifier les attaques contre le Hamas et les autres groupes terroristes à Gaza » si les tirs de roquette ne cessent pas. L’option terrestre — des chars et pas moins de vingt mille réservistes sont massés à la frontière de Gaza — est toujours envisagée.

Le Hamas et les autres organisations de Gaza ont également fait savoir qu’ils combattraient jusqu’à la fin. Abou Hamad, porte-parole de l’aile militaire du Hamas, a déclaré que « les factions à Gaza ne vont pas se rendre et vont continuer à se battre. Nétanyahou parle, mais ne nous sommes pas impressionnés par ses propos. (…) La balle est dans le camp d’Israël. Nous n’accepterons rien de moins que la fin de l’agression israélienne et la fin du blocus de Gaza ».