Dans notre dernière parution, la dissolution du PSDA fut abordée. Si le permanent avait fait la langue de bois par mesure de prudence, le président du parti s’est confié au Soft sans langue de bois.
Force est d’admettre que ce mois de mars fut délicat pour l’ancien allié du défunt président IBK. Au début du mois, le PSDA était aux prises avec le mouvement pro-militaire CDM qui voulait sa dissolution. Un bras de fer où il semblait avoir gagné avant que ne tombe une assignation formelle de justice aux fins de dissolution pour le premier parti au logo de la balance.
Indiquant être victime d’une cabale, Ismaël Sacko reste droit dans ses bottes : « tous mes mouvements sont scrutés par le pouvoir mais je tiens bon. Aucune menace ne me fera changer ma liberté de ton et d’opinion ».
Pour celui qui est aussi membre de Jigiya Kura, une seule chose peut l’amener à revoir sa copie. Il déclare donc: « Seuls les résultats pourront me conduire à les supporter, sauf qu’ils ne sont pas visibles, concrets, ne disent rien qui puisse me convaincre ».
Dr Sacko a confirmé être bel et bien assigné en justice pour tentative de déstabilisation via une force étrangère. « Une parodie de justice », ajoute-t-il, à laquelle ses militants restent mobilisés, ajoutant que le procès à été reporté au 5 avril prochain.
Il faut rappeler que les griefs contre le PSDA ciblent une interview du leader qui a fustigé les sorties du premier ministre par intérim aux Nations unies et mis en avant le fait que les preuves de la déstabilisation française auprès des terroristes ne soient pas affichées.
La justice malienne a aussi recensé son édito sur la transition dénommé » LE MALI MÉRITE MIEUX » de février dernier. On en saura plus au tribunal de grande instance de la commune 2 où l’affaire sera tranchée dans une semaine !
Idrissa KEITA
Source: Le Soft