Un mois après les affrontements meurtriers de Kidal, dans le nord du Mali, le gouvernement malien annonce qu’il est prêt à engager des négociations avec les groupes armés du Nord dans la première quinzaine de juillet à Alger. Quelle est la responsabilité du président Ibrahim Boubacar Keïta dans les combats du 21 mai dernier ? Qu’attend-il des futures négociations ? IBK est actuellement à Malabo où il assiste au 23e sommet de l’Union africaine. Il répond aux questions de notre envoyé spécial, Christophe Boisbouvier.
« J’espère que cette fois-ci, nous sommes engagés dans une très bonne voie qui va nous permettre de déboucher sur un accord de confiance, un accord global et définitif pour que nous n’ayons plus à déplorer ces morts d’un côté comme de l’autre. Pour moi, ce sont toujours des Maliens qui tombent. Et je crois qu’avec nos frères, le temps de l’entente est venu. »
Source: rfi.fr