Elles tendent à discréditer l’élection d’Ibrahim Boubacar Keita, à l’empêcher de travailler, à le dénigrer et à saboter son second et ultime quinquennat
Depuis la proclamation des résultats officiels de la présidentielle par la Cour constitutionnelle, le 17 août dernier, donnant Ibrahim Boubacar Keita vainqueur avec 67,17% contre 32,83% pour Soumaila Cissé, l’opposition a paniqué.
Elle a rejeté ces résultats en criant à la fraude, sans pour autant apporter la moindre preuve. Dans la panique, plusieurs de ses requêtes ont été introduites en retard, ce qui fait qu’elles ont été frappées de forclusion. C’est une des preuves de manque de rigueur de ceux qui ont contesté les résultats.
Selon William Churchill, l’ancien Premier ministre britannique, la démocratie est le pire système de gouvernance, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés. Autrement dit, elle a ses règles et ses exigences.
L’opposition malienne, après avoir participé à toutes les étapes du processus électoral, avec des doléances satisfaites, voyant sa défaite venir, a tenté de provoquer le chaos, avec la mise en scène d’un vrai faux fichier électoral. Mal lui en a pris, parce que son alibi n’a pas prospéré.
Contrainte de participer au scrutin le 29 juillet, l’opposition, à travers ses multiples candidats, a obtenu un score peu honorable. Le plus loti des opposants, Soumaila Cissé, s’en est ressorti avec moins de 18%. Rapidement, les mauvais perdants se sont retrouvés autour de ce dernier pour une ultime contestation. Malheureusement pour eux, Soumaila Cissé a accepté d’aller au second tour.
Le voilà mordre la poussière au profit d’IBK, confortablement élu. Les arguments, qui n’ont pu prospérer au premier tour, reviennent sur la table. L’arrêt de la Cour prouve, à l’instar de l’Union européenne, qu’il n y a eu aucune fraude. Les démocrates croyaient que le cinéma est terminé, mais c’était sans compter sur les manœuvres dilatoires de l’opposition. Malgré l’arrêt de la Cour, sans recours, Soumaila Cissé et compagnie continuent de rejeter la réalité des urnes. Pire, dans une autre mise en scène de bourrages d’urnes, de falsification des résultats, Soumi s’est auto-proclamé vainqueur. Une véritable imposture qui rappelle la pièce de Molière « Tartuffe ou l’imposteur ».
Le président imaginaire, avec ses supporters, continuent la farce avec des marches tous les week-ends. La nouvelle trouvaille, c’est Me Mohamed Ali Bathily, celui-là même qui a refusé de soutenir Soumi au second tour, en jouant à la neutralité. Avec des fantaisies juridiques, il annonce saisir la Cour suprême pour empêcher l’investiture d’IBK. Quel ridicule ! Il oublie que ni lui, ni Soumaila Cissé, ni les autres anciens candidats, n’ont aucune qualité pour saisir qui que ce soit. Le contentieux électoral est vidé, terminé avec l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Ce texte a mis fin au statut juridique des anciens candidats.
Alors, toute requête introduite à la Cour suprême par ces anciens candidats est nulle et de nul effet. En clair, l’opposition, sous la conduite de Soumaila Cissé, joue au dilatoire. Ce qui est sûr, ce que IBK sera investi le 4 septembre pour son second mandat.
Ces manœuvres politiciennes tendent à discréditer l’élection d’IBK, à l’empêcher de travailler, à le dénigrer et à saboter son second et ultime quinquennat. Heureusement que le peuple malien connait la vérité, la Communauté internationale, à travers la MINUSMA et l’UE, est suffisamment informée.
Donc, peine perdue pour une opposition qui veut l’alternance, mais incapable de s’entendre sur le minimum. Ceux qui gravitent autour de Soumaila n’ont aucune représentativité politique. Ils se servent de Soumi, qui il faut le reconnaitre, a un poids politique, pour se faire une virginité politique, une visibilité, avant de le poignarder pour la énième fois.
Il revient à l’URD et à son leader de tirer les leçons de son cheminement politique avec ses partenaires d’hier et d’aujourd’hui. Ils doivent plutôt se préparer pour les législatives que de rester dans la contestation avec des gens qui n’ont rien à perdre.
Le pouvoir, c’est Dieu qui le donne. Il l’a donné à IBK et lui seul peut le lui retirer, quand il veut. Mais tout porte à croire que Dieu est encore avec IBK, Soumi doit toujours attendre, j’allais dire patienter.
El Hadj ChahanaTakiou
Source: Le 22 Septembre