Dans un communiqué du directoire de campagne du candidat Soumaïla Cissé à la date du mercredi 15 août 2018, il est question de la libération de Abel Kouassi Konan, détenu depuis le 12 août dernier par la Sécurité d’État.
Le directoire de campagne du candidat Soumaïla a condamné avec la dernière rigueur, dans un communiqué publié hier, mercredi, les violations des droits de l’homme et notamment à l’égard de la liberté d’expression qu’a subies la société malienne de communication, également cellule de communication du chef de file de l’opposition, Smart Média, le 12 avril dernier. Date à laquelle la sécurité d’État a fait une intrusion musclée dans les locaux de cette société en emportant des matériels et effectué des arrestations.
Parmi les personnes arrêtées figurait Abel Kouassi Konan qui a été détenu dans des conditions inhumaines, lit-on dans le communiqué. Les maltraitances subies par cet Ivoirien lui ont valu l’hospitalisation hier, après sa libération. « Nous portons à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale qu’Abel a été maltraité, torturé et est présentement hospitalisé. Tout ce qui lui est arrivé est de la responsabilité unique de la Sécurité d’État du Mali, qui le détenait depuis le 12 août, sans aucune raison valable. En violation totale du minimum de respect des droits de l’homme, il a été enfermé sans eau, sans nourriture, en plus des actes de maltraitance qui ont gravement affecté sa santé », précise-t-on dans ledit communiqué.
Cet acte a profondément bouleversé le directoire du candidat Soumaïla Cissé : « Le directoire de campagne du candidat Soumaïla Cissé condamne fermement ces pratiques indignes d’un État de droit et de la tradition d’hospitalité du peuple malien. » Pour le directoire, il ne s’agit là que d’une conspiration contre Smart Média. Il a interpellé enfin l’État malien à prendre les mesures idoines qui conviennent afin qu’un tel incident ne se reproduise plus. En ce qui concerne le directoire, il dit vouloir déployer tous les moyens à sa disposition pour défendre les droits d’Abel.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays