Jamile Bittar, porte-parole du M5-RFP
« Nous soutenons nos autorités. La Transition en cours n’est pas une Transition ordinaire, c’est la Transition pour la refondation de l’État. Les complots que la France a fait contre le Mali retombera sur elle-même. Je demande aux autorités de suspendre toute relation diplomatique avec la France. C’est réciproque, on applique les sanctions à France si elle suit la CEDEAO. La fermeture des frontières ne fera rien au Mali. On préfère mourir dans la dignité. C’est le travail qui affranchit l’homme. Nous allons travailler pour mettre le Mali sur pied. »
Koniba Sidibé, leader politique
« Nous sommes venus ici ce soir pour s’exprimer à l’ensemble de la CEDEAO, à l’ensemble de la communauté internationale que les Maliens sont jaloux de leur souveraineté, pour leur dire que les Maliens ont soif de leur souveraineté. Les sanctions ne sont pas la solution. Il faut rapidement lever les sanctions pour soulager les souffrances du peuple malien. »
Adama Diarra dit Ben le Cerveau, militant panafricaniste
« On a dit que le destin de l’Afrique se joue au Mali. Nous sommes un peuple pilote et c’est toute l’Afrique qui compte sur le Mali. La CEDEAO dit dans sa déclaration qu’elle a une force en attente pour intervenir au Mali. Mais le Mali n’est pas la Côte d’Ivoire, le Mali n’est pas la Gambie. Le peuple malien est un peuple invincible. Pourquoi, on s’en prend à la CEDEAO ? Elle n’est que l’envoyée de la France. On a fait embargo sur le Mali pour pousser le peuple à se révolter contre les autorités. La CEDEAO a pris des sanctions contre le Mali pour faire plaisir à Macron. La victoire sera de nôtre coté. Ça sera la victoire de Dieu sur satan, du bien sur le mal, en un mot la victoire du Mali sur l’oligarchie française. »
Nouhoum Sarr , leader politique
« La CEDEAO a sanctionné le Mali irrégulièrement. Les sanctions n’ont aucun fondement. Le Mali doit résister tout en continuant à discuter avec la CEDEAO. Nous sommes une nation libre, une nation souveraine. Notre pays a été pris en otage pendant des décennies. Aujourd’hui nous sommes décidés à libérer notre pays. »
Falaye Sissoko
Source : Canard Déchainé