Les acteurs du Réseau des chambres d’agriculture d’Afrique de l’ouest (RECAO) se sont réunis dans la capitale du trois Caïmans (Bamako) du 18 au 20 juillet 2016 pour capitaliser leurs expériences et de procéder à la mise en place d’un nouveau bureau des interprofessions dans les filières d’intervention de leurs institutions respectives. A l’issue de ces deux jours de concertations, notre compatriote Bakary Togola, président de l’Assemblée permanente des chambres de l’agriculture du Mali (APCAM) a été désigné dans l’unanimité pour être le porte-étendard du RECAO pour un mandant de quatre ans. C’était sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Daniel Sémon Kelema; du président sortant du Recao ; du président rentrant ainsi qu’une trentaine de participants venus des pays membres.
Retenons que le Réseau des chambres d’agriculture d’Afrique de l’ouest (Recao) a été créé en 2001 et regroupe les Chambres nationales d’agricultures du Bénin, du Burkina Faso, de la Côté d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Togo. En outre, il est à dire que les Comités de pilotage du Sénégal et de Guinée Bissau non encore érigées en Chambres d’agriculture participent aux activités du Recao. Il s’est fixé des objectifs comme notamment la professionnalisation de l’agriculture en Afrique de l’ouest par la formation et l’information des responsables et des ressortissants des Chambres d’agricultures, et de façon général des acteurs du secteur privé agricole et le renforcement du dialogue entre les acteurs publics et privés agricoles.
Ainsi, nous pouvons dire que cette rencontre importante du Réseau des chambres d’agriculture d’Afrique de l’ouest (RECAO) pour l’avenir du développement rural des pays membres avait comme des objectifs de partager les expériences de mise en place d’interprofession dans les filières d’interventions des chambres d’agricultures ; d’identifier et accompagner les initiatives de création d’interprofessions dans les filières d’interventions des chambres d’agricultures ; de faire un inventaire des législations pays portant sur les OIP en lien avec les textes de l’OHADA ; d’élaborer une note d’information sur les avantages de mise en place des OIP sur le développement des filières en termes d’augmentation des revenus et de réduction de la pauvreté des producteurs agricoles et, enfin d’adopter une approche pour l’élaboration du guide de mise en place des interprofessions.
A son élection pour diriger le destin du Recao, le nouveau président Bakary Togola non moins le Président de l’Apcam et président de la Confédération nationale des sociétés coopératives de producteurs de coton (CNSCPC) n’a pas camouflé son allégresse pour le choix de ses paires portait sur sa modeste personne. Il a sollicité l’accompagnement de tous pour la réussite de ce mandat, pour l’agriculture peux développer l’Afrique car, dit-il, tout développement passe en amont par ce secteur.
« Il est temps que nous les africains acceptons de partager nos expériences et consolider les dialogues afin de pourvoir réunir nos forces pour l’émergence de l’agriculture notamment dans son développement rural. Ce secteur n’a pas besoin à montrer qu’il crée l’emploi, il est seulement grand temps à consolider nos expériences pour moderniser encore le secteur agricole africain. Ce permettra de plus, d’accroitre son rendement sur l’économie des pays africains », a laissé entendre Bakary Togola. Avant de saluer les autorités maliennes, notamment le Président de la République via le Ministère de la tutelle pour les efforts qui déploient jour à jour au profit du secteur agricole, en subventionnant les intrants agricoles ainsi qu’en allouant 15% du budget national sur le secteur agricole. « Je demande à ses compatriotes de ne pas faire en sorte que ces efforts soient vains », a-t-il lancé.
Seydou Karamoko KONÉ
Source: Le Flambeau