Un atelier d’échanges sur l’Alliance des États du Sahel a eu lieu du jeudi 18 au vendredi 19 avril 2024 au Mali. Cet atelier d’échanges qui a enregistré la participation des représentants gouvernementaux, des organisations internationales et des acteurs de la société civile avait pour objectif entre autres, de vulgariser la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel ; examiner les opportunités et les défis liés à l’intégration sous-régionale au sein de l’Alliance ; favoriser la compréhension des enjeux économiques, politiques et sociaux de l’Alliance ; aborder la création prochaine de la Confédération des États du Sahel.
Dans son allocution, le ministre des Maliens Établis à l’extérieur et de l’intégration Africaine, M. Mossa Ag ATTAHER a rappelle que la tenue de cet atelier en ce haut lieu de rencontres et d’échanges qui porte le nom d’un Panafricaniste visionnaire et engagé pour la réalisation du projet commun qu’est l’UNITE AFRICAINE n’est point fortuite. « Elle est l’expression d’un hommage appuyé, ici, à notre respecté père, le Président Modibo Keita, un des rédacteurs de la Charte de l’Organisation pour l’Unité Africaine (OUA), résolument engagé pour l’indépendance et la libération totale de l’Afrique », a déclaré au prime abord avant de souligner que la création de l’Alliance des États du Sahel à Bamako le 16 septembre 2023, s’inscrit dans ce sens.
Aussi, signifie-t-il, que cette décision historique des Chefs d’Etat du Burkina-Faso, du Mali et du Niger, fait suite au constat de la nécessité de mutualiser leurs efforts en vue d’apporter des réponses communes et appropriées aux défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés. « Le Mali, cœur de l’Afrique de l’Ouest, a toujours été un pays de brassage et d’intégration des cultures et des peuples », a relaté le ministre Ag ATTAHER tout en ajoutant que ce pays a toujours exprimé son choix éclairé et souverain en faveur de l’unité africaine et, ce, depuis les premières heures de son indépendance.
En outre, le ministre n’a pas manqué l’occasion pour mettre en avant l’intérêt que pore le Mali en cohérence avec sa vision pour l’intégration africaine. Ce qui l’a amené à rappeler le rôle de premier ordre que le Mali a toujours joué dans la création ou la mise en place de bon nombre d’organisations d’intégration africaine. « Parmi celles-ci, on peut citer, entre autres : l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) aujourd’hui, Union Africaine (UA), l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), j’en passe », a noté successivement le ministre des Maliens Établis à l’extérieur.
Ibrahim Djitteye
Source : LE PAYS