Le Tweetman, néo-député élu dans la circonscription de la commune IV du district de Bamako, depuis l’éclatement de la crise sociopolitique, se livre à la bamboche dans le champ de sa mamy. Il publie, avec un certain cynisme caractéristique : ‘’Présidence de la République contestée ; Gouvernement inexistant ; Assemblée nationale inopérante ; Haute cour de justice non fonctionnelle ; Conseil économique et social sans mandat ; Cour constitutionnelle inexistante ; Haut conseil des collectivités sans mandat ; Cour suprême ébranlée ; Aucune des huit Institutions Constitutionnelles n’est intacte au Mali.
Et nous continuons à parler comme si tout est normal ?’’ Qui a dit que tout était normal dans ce pays de birissa gnagami ? La situation sociopolitique du pays est suffisamment amphigourique pour que des gens donnent libre cours à une imagination fertile qui accouche d’accusations gratuites. C’est vrai, aucune institution n’est intacte. Et les Maliens le savaient. C’est d’ailleurs l’instabilité institutionnelle qui se propageait à une vitesse vertigineuse qui a dépêché au chevet du Mali. Mais, le Tweetman peut toujours continuer à surfer sur la vague de cette instabilité, en attendant la stabilisation du pays et l’évanouissement de son dessein inavoué.
Source : INFO-MATIN