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Insécurité au Sahel : Plus d’une vingtaine de militaires tués au Mali et Burkina le dimanche dernier

Au Mali, une attaque terroriste à Guiré dans la région de Nara a causé la mort de 4 soldats le dimanche dernier. Le même jour, 19 militaires burkinabés ont été tués dans une attaque terroriste à Inata dans le nord du pays.

4 morts et 14 blessés du côté des forces armées maliennes, c’est le bilan d’une attaque terroriste contre le poste de sécurité de Guiré secteur 6, région de Nara le dimanche 14 novembre 2021. « Aussitôt, 03 blessés ont été évacués par un hélicoptère FAMa pour leur prise en charge », apprend-on sur la page Facebook de l’armée. Du côté des assaillants, 6 terroristes ont été abattus par l’armée malienne.

Le même jour, dimanche 14 novembre, le Burkina Faso a été endeuillé par une attaque terroriste au cours de laquelle 19 gendarmes ont perdu la vie. « Au moins 19 gendarmes et un civil ont été tués dimanche lors d’une attaque de jihadistes présumés contre le détachement de la gendarmerie d’Inata, dans le nord du pays selon l’armée et le gouvernement », a-t-on lu sur la page de la radio Mikado. Selon le ministre de la Sécurité du Burkina Faso, « les opérations de recherche » d’éventuels autres rescapés et des assaillants se poursuivaient dans la zone. « Selon une source sécuritaire, l’attaque, qui s’est produite dans la province du Soum (région du Sahel), a été menée par “un important nombre d’individus armés” circulant “à bord de plusieurs pick-up et motocyclettes », indique la radio Mikado qui ajouté : « Une autre attaque a eu le même jour dans la matinée, à Kelbo, une autre commune de la même province du Soum, a indiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura ». Suite à ce drame, le président Burkinabé, Rock Kaboré a écrit sur Twitter : « Nous devons restés soudés et déterminés face aux forces du mal qui nous imposent une guerre sans merci. Nous ne laisserons pas saper les fondements de notre nation. Je salue la mémoire de nos vaillants FDS tombées sur le champ d’honneur. Condoléances aux familles éplorées ».

Il faut rappeler au Mali comme au Burkina, la classe politique font une pression sur les autorités pour la sécurisation des personnes et leurs biens.

B. Guindo

Source: LE PAYS

 

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