Il y a quelques jours, nous attirions l’attention des autorités de la transition sur la recrudescence du banditisme dans le district de Bamako. Après le meurtre du jeune commissaire, Albert Kéita du 7e arrondissement de police de Sogoniko, les autorités en charge de la sécurité resteront-elles les bras croisées ?
La recrudescence de l’insécurité dans la capitale devient inquiétante. Les motocyclistes une fois la nuit tombée sont la cible de toutes sortes d’attaques de bandits armés dispersés un peu partout dans le district de Bamako.
Si la patrouille mixte avait fait effet, elle se trouverait présentement en état de veilleuse. Une situation qui a favorisé le réveil des vieux démons de la capitale. Le meurtre du jeune commissaire Albert Kéita doit interpeller les autorités. Elles se doivent de ratisser tous les foyers des bandits armées.
Les Bamakois ne cessent de se plaindre de cette tension sécuritaire, où le citoyen et ses biens ne sont plus à l’abri. Beaucoup craignent de nos jours de se procurer d’une nouvelle moto « Jakarta » au détriment de leur vie. Rien ne va plus sur le plan sécuritaire. Aux autorités de remettre en selle la patrouille mixte pour bouter hors les malfrats qui coupent le sommeil du citoyen paisible.
Ousmane Daou